Le parti dit républicain accueille dans ses rangs une conspirationniste, MTG. Elle adhère à Q ANON, ce groupe de dangereux fêlés qui participe activement à tous les crimes négationnistes possibles parmi lesquels, et ce qui suit n’est pas exhaustif,
– les Démocrates (le parti politique) est composé de socialistes pédophiles,
– les juifs allument les feux en Californie avec les Lasers montés sur des satellites,
– il faut liquider physiquement les opposants par pendaison ou une balle dans la tête,
– les massacres dans les écoles sont des coups montés.
Il faut arrêter ici l’énumération. Cette conspirationniste avait réussi se faire nommer dans différents groupes de travail législatif dont le Travail et l’Education.
La présidence du parti Démocrate a déposé une motion pour la virer des comités.
La motion est adoptée à l’unanimité des Démocrates, unanimité à laquelle se sont joints SEULEMENT onze républicains, cent quatre vingt dix-neuf s’y sont opposés.
Le parti dit républicain est devenu le Q parti.
Alors vous allez me demander que vient faire le caviar du titre dans ce POST ?
La réponse est facile.
Les républicains ont voté 11/199 pour virer la conspirationniste. Soit un ratio 1/18.
Le ratio once/livre, deux unités de mesure de poids est 1/16, proche du ratio précédent.
Que se passe-t-il si l’on ajoute une once de caviar (33g) dans une livre de merde (500g) ?
La réponse est intuitive, la merde étant majoritaire, on obtient une livre de merde.
Et que se passe-t-il si l’on renverse la proposition précédente ,
à savoir une once de merde dans une livre de caviar ?
Nous savons tous que cette fraction minoritaire absorbe l’ensemble.
C’est pourquoi le parti dit républicain est devenu le Q parti des négationnistes trumpiens.
The so-called Republican Party welcomes into its ranks MTG, a crazy Q ANON conspirationist. She adheres to Q ANON, this group of dangerous crackpots who actively participates in all possible negationist crimes among which, and the following is not exhaustive,
– the Democrats (the political party) is made up of pedophile socialists,
– Jews light fires in California with lasers mounted on satellites,
– the opponents must be physically liquidated by hanging or a bullet in the head,
– School massacres are set-ups.
The list must stop here. This conspirationist MTG had succeeded in being appointed to various legislative working groups including Labour and Education.
The Democratic Party Presidency has tabled a motion to remove her from the committees.
The motion was passed unanimously by the Democrats, joined by ONLY eleven Republicans, one hundred and ninety-nine opposed her committee’s removal.
The so-called Republican Party has become the Q Party.
So you are going to ask me why caviar belongs to this POST title.
The answer is easy.
The Republicans voted 11/199 to fire the conspirationist. That’s a 1/18 ratio.
The ounce/pound ratio, two units of weight, is 1/16, close to the previous ratio.
So what happens if you add an ounce of caviar to a pound of shit?
The answer is intuitive, the shit being majority, we get a pound of shit.
And what happens if you reverse the previous proposal, an ounce of shit in a pound of caviar? In this case the minority fraction takes over the whole.
That is why the so-called Republican Party became the Q party.
Un groupe de Républicains en colère a décidé de mettre au Pilori les politiciens qui, d’une façon ou d’une autre, ont participé à la campagne négationniste de la dernière élection. A cet effet ils ont lancé une campagne d’affichage, vous trouverez le trombinoscope en bas de la page. Il faut parfois mordre pour défendre la Démocratie.
Souvenez-vous que ces sinistres crétins ont rendu possible la tentative de Coup d’Etat du 6 janvier.
Si je trouve l’énergie nécessaire, je rédigerais un petit CV pour chacun de ces négationistes.
A ce sujet j’ai déjà publié deux pages en date du 7 et du 30 janvier.
Honte à ces traitres !
An angry group of Republicans decided to put in the Pillory the politicians who, in one way or another, participated in the negationist campaign of the last election.
Remember that these sinister idiots made possible the attempted coup d’état of January 6.
On this subject I have already published two pages dated 7 and 30 January.
Shame on these traitors!
Le 30 janvier est un jour maudit depuis 1933. Ce jour la démocratie a baissé les bras devant le mensonge et la violence. En ce jour maudit débuta la Seconde Guerre Mondiale. En ce mois de janvier 2021 l’histoire prend des chemins semblables, la violence, l’avidité et le déni de réalité viennent de détruire une image qu’une nation avait réussi à se construire. Ce pays avait construit son image sur deux mythes qui sont respectivement la liberté d’expression et la liberté d’entreprendre. En moins d’un mois deux événements auront dynamité ces deux piliers.
Le dynamitage de la démocratie
En novembre 2016 les institutions des USA ont renversé le verdict du vote populaire et nommé, pas élu nommé un menteur narcissique et lui ont conféré le pouvoir pour quatre années. Durant ces quatre années le mensonge répété, l’insulte et la calomnie se seront placés au centre de la communication politique. Impossible de les énumérer toutes ces distorsions de la réalité, mais un de ces mensonges porte l’estocade finale au mythe de l’Amérique exemple et phare de la démocratie. Ce mensonge s’exprime dans le refus du verdict des urnes et donc du refus de la transmission pacifique du pouvoir qui débouche sur un appel à l’insurrection. Le 6 janvier 2021 le mafieux aura tenté un coup d’état en interrompant par la force, c’est la définition même d’un coup d’état, ce mafieux aura interrompu le processus institutionnel d’enregistrement des résultats de l’élection de novembre 2020. Développer et pointer les mensonges d’état qui ont conduit à ce désastre serait fastidieux, lassant. Ces mensonges annoncés, publiés, répétés appartiennent au domaine public, impossible de les énumérer. Un des journaux de référence, le Washington Post, sur une durée du mandat et des deux campagnes en aura repéré plus de trente mille, la moitié proférée lors des douze derniers mois.
Le mensonge utilisé en arme politique aura porté un dangereux narcissique au pouvoir en 1933. Face à l’absence de mémoire et des peuples, les mêmes causes auront produit les mêmes effets. Si 2016 fut une mauvaise répétition de 1933, la tentative de coup d’état du 6 janvier 2021 est la conséquence naturelle de l’incapacité des élus de prendre leur responsabilités et transformer la première mise en accusation de l’autocrate en destitution. Une seconde mise en accusation offre à ces élus une possibilité de rachat en confirmant l’Impeachment. Il est à craindre que ces élus ne saisiront pas cette perche tendue par l’Histoire qui sauverait leur réputation. Les USA se sont construits sur des institutions crées par des propriétaires d’esclaves. Aujourd’hui encore les prémices de cette construction anti-démocratique tentent de préserver une domination amorale au profit d’une classe de nantis, le tout au détriment des classes moyennes en bloquant par tous les moyens l’ascenseur social.
Dynamitage de la liberté d’entreprendre
Nous rêvons tous d’une société qui récompense la vertu des individus. Parmi les récompenses, ont trouve les honneurs, les décorations par exemple, mais aussi et surtout les récompenses financières. Afin de rendre compréhensible les modalités de ce dynamitage, il est important d’éclairer les mécanismes pervers qui ont conduit à cette abomination.
Le capitalisme existe, il promeut le mythe du “Marché”. Ce mythe propose qu’une main invisible donne à chaque objet une valeur rationnelle à terme. Si un objet est trop cher, il ne trouvera pas acquéreur, si sa désirabilité est insuffisante, cet objet ne trouvera pas d’acquéreur non plus. Si le marché n’est pas distordu par un mécanisme externe, mécanisme que certains possèdent et qui reste inaccessible aux autres, chacun peut comparer la valeur attribuée par le marché à un objet à sa propre estimation. Chacun peut le vendre s’il estime le prix supérieur à son estimation, ou dans le cas contraire, l’acquérir et ainsi récupérer les bénéfices de ses choix judicieux. Les choix relèvent du pari, gains ou pertes sont la sanction acceptée des choix.
S’il est possible de parier, pardon d’investir au comptant, c’est-à-dire payer l’objet lors du passage de l’ordre, il est aussi possible de parier à terme à la hausse ou à la baisse. Parier la hausse conduit à l’achat aujourd’hui d’un objet qui sera revendu plus cher demain. Parier la baisse revient à vendre aujourd’hui un objet que l’on ne possède pas et le racheter moins cher demain. Ces mécanismes semblent symétriques, en fait ils ne le sont pas. Les gains à la hausse sont potentiellement infinis, une bulle peut valoriser un objet de façon irrationnelle. C’est la définition même de la bulle. Les gains à la baisse, en supposant que l’on rachète à valeur zéro l’objet vendu précédemment, ces gains sont au mieux ceux du prix d’achat. Il y a là une dissymétrie qui parfois provoquent de brutales secousses donc ponctuellement des gains ou des pertes élevées. La semaine dernière le capitalisme US s’est mis à nu et les vices du système se sont exposés au grand jour. Voici de quoi il s’agit.
Les canaux commerciaux traditionnels, les points de vente, boutiques, chaînes de distribution, sont mises à mal par le commerce sur Internet. Pour de nombreux produits, les avantages du circuit court, en réduisant les frais fixes de commercialisation, donnent aux ventes sur Internet un avantage que nous percevons tous. Il est donc tentant de penser que les chaînes de distribution vont à terme disparaître. Cela dit, entre le moment du pari à la baisse et sa réalisation, de nombreux événements sont même de modifier les équilibres. Avant de poursuivre le développement, une mise en perspective s’impose. La valeur d’une société se compose de la somme de tous les actifs dont on déduit la somme de tous les passifs. Les éléments du passif comme ceux des actifs varient quotidiennement, le marché est censé proposer une valeur d’équilibre. Or certains éléments d’actif, l’immobilier en particulier, varient lentement et ces éléments peuvent constituer une par importante de la valorisation. C’est le cas d’une chaîne de distribution de jeux vidéo bien implantée aux USA, celle-ci se nomme GAME STOP. De nombreux fonds d’investissement l’ont pris pour cible en la jouant à la baisse. Par un effet naturel, la baisse appelle la baisse et le cours de l’action de GAME STOP ne reflétait plus sa valeur réelle. C’est ici que les réseaux sociaux vont à nouveau jouer un rôle majeur.
Parier en Bourse est une pratique courante aux USA. Il existe même des réseaux spécialisés dans lesquels des particuliers échangent des informations et se lancent des défis. REDDIT est de ceux-la. Or il existe une corrélation entre les centres d’intérêt des membres du réseau social et leurs hobbies, ce point commun se retrouve ici dans les jeux vidéo. Les participants de ce réseau social se sont lancés un défi, à savoir redonner aux actions de GAMESTOP une valeur plus proche de la réalité. L’action étant survendue par les fonds d’investissement, elle était relativement bon marché. Afin de maximiser leurs profits, les fonds d’investissement utilisent un système de bras de levier, habituellement un pour dix, ce qui signifie que les gains ou les pertes sont multipliées par dix. Les règles du marché imposent qu’à terme les ventes à découvert soient compensées par le rachat des actions vendues au préalable. Par ce mécanisme le solde à terme est nul, les actions vendues à découvert sont compensées par le rachat d’actions au prix du marché. Or les achats au comptant d’actions de GAMESTOP par les membre de REDDIT a réduit considérablement le nombre d’actions disponibles à la vente, le prix de l’action s’est donc envolé. En quelques jours le prix de GAMESTOP a été multiplié par dix entre le 18 et le 28 janvier 2021.
Pour solder leur positions, les fonds d’investissements y perdaient leur culotte. La loi du marché me direz-vous. Voyant des gains possibles, on aurait pu penser que les joueurs gagnants auraient vendu leurs actions pour encaisser un bénéfice significatif. Ce ne fut pas le cas, les échanges sur REDDIT, leur réseau social, montrent que les investisseurs particuliers souhaitaient donner une leçon aux fonds d’investissement. La déculottée était sur les rails, les actions ne sortant pas des portefeuilles le cours grimpait au grand DAM des professionnels, après la baisse qui engendrait la baisse, la hausse se nourissait de la hausse rendant le solde des positions au dela de l’onéreux. La fable avait un côté moral, les nantis, pour une fois, devaient payer l’addition. Pour une fois le pot de terre prenait le dessus sur le pot de fer.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, il y avait matière se réjouir. Malheureusement les courtiers, vous savez ceux qui enregistrent les ordres de vente et d’achat et prennent une commission à chaque passage d’ordre ont interdit aux particuliers d’acheter des actions. De ce fait les courtiers se sont placés aux ordres des fonds d’investissement et leur ont permis de réduire la casse.
Avec la complicité des courtiers, le capitalisme est devenu un tricheur patenté.
En moins d’un mois les USA ont perdu leur âme, ils ont montré d’un côté que leur discours de valorisation de la démocratie n’était d’un mensonge de façade et de l’autre que le capitalisme ne profitait quant aux riches en tordant en leur faveur les règles du jeu. Dieux qu’il serait bien que l’Europe se donne enfin les moyens politiques, financiers et militaires de montrer la voie du respect des peuples. Au passage il ne faudra pas oublier de botter le cul de Victor Orban.
January 30 has been a cursed day since 1933. On January 30 democracy has given up on lies and violence. On January 30 1933 began the Second World War. In this month of January 2021 history takes similar paths, violence, greed and denial of reality have just destroyed an image that a nation had managed to build for itself. This country had built its image on two myths which are respectively freedom of expression and freedom of enterprise. In less than a month two events will have blasted these two pillars.
The blasting of democracy
In November 2016 the US institutions overturned the verdict of the popular vote and appointed a narcissistic liar. This democratic denial gave him power for four years. During these four years, the repeated lies, the insult and the slander will have placed themselves at the center of political communication. It is impossible to enumerate all these distortions of reality, but one of these lies brings the final blow to the myth of America as example and beacon of democracy. This lie is expressed in the refusal of the verdict of the ballot box and therefore of the refusal of the peaceful transmission of power. The refusal leads to the January 6 call for insurrection. On January 6, 2021 the Capo de Tutti Capi tried a coup d’état by interrupting by force, this is the very definition of a coup d’état, the institutional process of recording the results of the November 2020 election. Developing and pointing out the state lies that led to this disaster would be tedious, tiresome. These lies announced, published, repeated belong to the public domain, impossible to list them all. One of the leading newspapers, the Washington Post, over the course of the mandate and the two campaigns will have spotted more than thirty thousand lies and or distortions, half of them during the past year. The lie used as a political weapon brought a dangerous narcissist to power in 1933. Given the lack of the People’s memory, the same causes has produced the same effects. 2016 was a bad repetition of 1933. The attempted Coup d’Etat of January 6 2021 is the natural consequence of the inability of elected officials to assume their responsibilities and turn the first indictment of the White House autocrat into destitution. A second indictment offers these elected officials a possibility of redemption by confirming the impeachment voted the week following the attempted Coup. It is to be feared that these elected representatives will not seize this opportunity that would save their reputation. The USA was built on institutions created by slave owners. Even today the origins of this anti-democratic construction are still trying to preserve an amoral domination in favor of the wealthiest to the detriment of the middle classes by blocking by all means the social lift.
After Blasting Democracy, Blasting the freedom to undertake
We all dream of a society that rewards the virtue of individuals. Among the rewards, we find honors, medals for example, but also and especially financial rewards. In order to make comprehensible the modalities of this blasting, it is important to enlighten the perverse mechanisms that led to this abomination.
Capitalism exists, it promotes itself on the myth called “the Market”. This myth suggests that an invisible hand gives each object a rational value. If an object is too expensive, it will not find a buyer. If its desirability is below the requested price, this object will not find a buyer either. As long as the market is not distorted by an external mechanism, each one of us may estimate the perceived value of any object and compare it to the current market value. The individual will sell it if he considers the market price too high, or otherwise acquire it. He can then enjoy the benefits of his wise choices. The choices are wagered, gains or losses are the accepted sanction of the choices.
It is therefore possible to bet, pardon to invest in other words acquire an object by placing an order. It is also possible to bet upwards or downwards. Betting on a value increase leads to the purchase today of an item that will be valued higher tomorrow. Betting the drop is selling an item you don’t own today and buying it cheaper tomorrow. These mechanisms seem symmetrical, in fact they are not. The upside gains are potentially infinite. A bubble can value an object irrationally. That is the very definition of the bubble. The downward gains, assuming that we buy back the object sold previously at zero value, these gains are at best those of the purchase price. There is a asymmetry here which sometimes causes sudden shocks and thus punctually high gains or losses. Last week US capitalism exposed itself and failed to play the market game. Here’s what it’s about.
Traditional commercial channels, retail outlets, shops, distribution chains, are undermined by Internet commerce. For many products, the short-circuit benefits, by reducing fixed marketing costs, giving Internet sales an advantage that we all see. It is therefore tempting to think that distribution chains will eventually disappear. That said, between the time of betting on the decline and its realization, many events are changing the balances. Before further development, a perspective is needed. The value of a corporation consists of the sum of all assets deducted from all liabilities. Liabilities and assets vary on a daily basis, and the market is supposed to provide a break-even value. However, some assets, particularly real estate, vary slowly and these elements can constitute an important part of the valuation. This is the case of a video game distribution chain well established in the USA, this one is called GAME STOP, many investment funds have targeted it by playing it short. Due to a natural effect, the drop in price calls for a drop. The market stock price of GAME STOP no longer reflected its real value. This is where social networks will again play a major role.
Stock market betting is a common practice in the USA. There are even specialized networks in which individuals share and challenge each other. REDDIT is one of them. There is usually a correlation between the interests of the members of the social network and their hobbies, here this commonality is found in video games. The participants of this social network have set themselves a challenge: give back to the stock of GAMESTOP that was way down a value closer to reality. As the share was oversold by investment funds, it was relatively cheap.
In order to maximize their profits, investment funds use a lever arm system, usually one in ten, which means that gains or losses are multiplied by ten. Market rules require that forward short sales be offset by the repurchase of the sold shares. By this mechanism the forward balance is zero, the short-sold shares are offset by the repurchase of shares at market price. However, the cash purchases of GAMESTOP shares by the members of REDDIT significantly reduced the number of shares available for sale, so the price of the share soared. In a few days the price of GAMESTOP was multiplied by ten between 18 and 28 January 2021.
To settle their positions, investment funds lost their pants. The law of the market, you might say. Seeing possible winnings, one might have thought that the players would have sold their stock to cash a significant profit. This was not the case, the exchanges on REDDIT, their social network, show that the small investors wanted to give a lesson to the investment funds and the kill was on track. As few shares hit the market, the price sky rocketed. The funds were losing fortunes.
The story had a moral side: the wealthiest, for once, had to pay the bill.
For once, the clay jar was winning over the pot of iron.
The story could have ended there, there was cause to rejoice. Unfortunately the brokers, you know those who record the orders of sale and purchase and cash either way distorted the game. To give a helpful hand to the wealthiest, they blocked the individuals to buy shares. This artificially reduced the market stress to profit the investment funds. The brokers have placed themselves at the orders of the investment funds allowing them to reduce the damage.
Capitalism has become a blatant cheater.
In less than a month the USA has lost its soul. They showed, on the one hand, that their discourse on the valorization of democracy was a facade lie and on the other hand that capitalism works for the rich only by twisting in their favor the rules of the game.
America has lost its moral leadership.
Could these disasters give Europe a path to finally give itself the political, financial and military means to show the voice of respect for the peoples.
Hier, 13 janvier, le clown s’est encore pris une nouvelle claque : pour la seconde fois il est mis en accusation. Et de dire qu’après la tentative de coup d’état du 6 janvier, il reste des élus pour le protéger.
Cela dit, ici, en France, au début des années soixantes, des élus ont aussi tenté de renverser un président légitime et démocratiquement élu. Entre le putsch des généraux d’Alger et les tentatives d’assasinat de de Gaulle, notre personnel politique n’a pas non plus toujours donné l’exemple. Comme le hurle l’injonction hébraïque : “Zakhor”, à savoir souviens-toi !
Toujours est-il qu’après quatre années de mensonges, le le score du match est pour le moment Démocratie 2 – Trump 0
Il reste à lui présenter un carton rouge pour terminer le match.
Yesterday, January 13, the Pinocchio took another slap: for the second time he is impeached.
After the obvious attempted January 6 coup, there are still elected people to protect him.
That said, here in France, in the early sixties, elected officials also attempted to overthrow a legitimate and democratically elected president. Between the putsch of the generals of Algiers and the assassination attempts on General de Gaulle, our political staff neither did not always give the example. As the Hebrew injunction shouts, “Zakhor”, remember!
Anyway, after four years of permanent lies, the score of the match is for the moment Democracy 2 – Trump 0
He still has to be presented with a red card to finish the match.
Merci Jean-Claude pour m’avoir fourni matière à réflexion.
English version after the French article
Juger Trump après qu’il a quitté le pouvoir ouvre une porte qui, je le pense, devrait restée fermée. La tentation est grande d’accuser le prédécesseur des incapacités du nouvel élu à régler les problèmes, fussent-ils ceux dont on a hérité et qui sont, à l’évidence, criminels. Ce serait un retour de la vendetta en politique. Pas bon, pas bon.
Ceux qui deviennent virulents sont les anciens sycophantes, les résistants de la vingt cinquième heure, les médiocres opportunistes.
Combien de ces retournements de veste sont suspects ?
Où étaient les retourneurs de veste pendant le pouvoir du clown ?
Seuls deux Sénateurs Républicains se sont frontalement opposés au clown.
1- John McCain, en particulier sur la loi Santé, mais pas que.
2- Mitt Romney qui vota l’Impeachment et n’est pas resté par ailleurs totalement silencieux.
Les autres, de McConnell à Pence en passant par Graham et Cruz, de méprisants à l’égard du clown avant l’élection, ils sont devenus à collaborationnistes avérés pendant près quatre années. En fin de cycle, ils reprennent leur distances. De vrais Pierre Laval. Au moins pour ce traître, le retournement de veste n’aura pas suffit, la République l’aura fusillé.
Cela dit, plutôt que de lever un glaive vengeur une fois le risque passé, si on laissait la justice reprendre son cour et relancer ses enquêtes fiscales sur des faits antérieurs à sa présidence (putain que j’ai du mal à lui attribuer ce qualificatif), sur des faits qui ne sont pas prescrits. C’est par la fiscalité qu’Al Capone a fini au trou. C’est par le pognon que le clown périra, donnons un peu de temps au temps, l’histoire, bien souvent, est un éléphant : elle sait être rancunière. Avec un peu de chance, sans négliger de la persévérance, il finira par tomber avec la branche qu’il a lui-même sciée.
Judging Trump after he leaves office opens a door that I think should have remained closed. The new elected official inherits the good, the bad and the ugly. That is why he was elected for. He must take responsibility and solve the inherited problems even the obviously criminal ones. Once in power, suing the predecessor, refusing to take responsibility like you know who, is a return of the feud in politics.
Those who become virulent opponents today are the old sycophants, the resistance fighters of the twenty-fifth hour, the mediocre opportunists.
How many of these side switchers are suspect?
Where were the side switchers during Pinocchio’s power?
Only two Republican Senators opposed Pinocchio head-on.
1- John McCain, in particular on the ACA Act repeal, but not only.
2- Mitt Romney who voted for Impeachment and has not, otherwise, remained completely silent.
The others, from McConnell to Pence from Graham and Cruz, contemptuous of the Clown before the 2016 election, they became established Pinocchio’s collaborationists for nearly four years. At the end of the cycle, they courageously backed away. Real opportunists traitors, shouldn’t they not stand trial too?
In this very moment, there is a strong temptation to raise a vengeful sword once the risk has vanished. Let justice resume its course and relaunch its tax investigations on facts prior to his presidency, on facts where the statute of limitation has not expired. It is through taxation that Al Capone ended up in jail. It is through money investigations that Bankrupt Pinocchio will perish. As President Mitterrand said “Let’s give time a little time”, history is very often an elephant, it knows how to hold a grudge. With a little bit of luck, without neglecting SDNY perseverance, he will eventually fall of the branch he saw off himself.
L’aurore du 6 janvier offre la réjouissante nouvelle que le clown s’est pris une nouvelle claque, le parti Democrate a gagné deux sièges au Sénat et, de ce fait, obtient la majorité qui donnera au nouveau président la capacité de gouverner. Cette joie sera de courte durée.
Le clown clamait depuis plus d’une année que s’il n’était pas élu il refuserait d’accepter le résultat. Or, ces élections, il les a perdues. Sur la soixantaine de recours présentés devant les différents tribunaux, Cour Suprême comprise, tous les recours se sont vus opposer une fin de non recevoir. Dans une démocratie normalement constituée, le perdant accepte le résultat et en tire les conclusions. Sous le règne de clown premier, roi auto-proclamé, l’Ego du régnant est la loi. Ce dernier, afin de tenter un coup d’état par insurrection, a organisé à un jet de pierre du Capitole un meeting. Lors de ce meeting il a incité ses partisans à envahir le Capitole et faire pression sur députés et sénateurs.
Sitôt dit, sitôt fait, la République des Etats-Unis d’Amérique est devenue, en un instant, une vulgaire autocratie bananière. Les images ci-dessous n’auront aucun besoin de commentaire. Certes la légalité républicaine (pas le parti républicain qui se couche devant le clown) aura liquidé cette pitoyable tentative en quelques heures, toutefois les USA ont perdu, pour de nombreuses années, la possibilité de faire valoir leur autorité en ce qui concerne la démocratie.
The dawn of January 6 brings the heartening news that corrupt Pinocchio has taken another slap. The Democratic Party has won two seats in the Senate and, as a result, obtains the majority which will give the new president the capacity to govern. This joy will be short-lived.
Bankrupt Pinocchio had been clamoring for more than a year that if he was not elected he would refuse to accept the result. However, these elections, he lost them. Out of the sixty appeals presented to the various courts, including the Supreme Court, all appeals were rejected. In a normally constituted democracy, the loser accepts the result and draws the conclusions. Under the reign of Ridiculous Pinocchio, self-proclaimed king, the King’s Ego is the law. To attempt a Coup d’Etat by insurrection, the latter organized a meeting a stone’s throw from the Capitol. During this meeting he encouraged his supporters to invade the Capitol and put pressure on Representatives and Senators.
As soon as the meeting ended, the mad supporters invaded the Capitol. Rule of Law was destroyed, the Republic of the United States of America suddenly projected the image of a vulgar banana autocracy. The images below will need no comment. Even though Law and Order has finally prevailed, the United States has lost for many years the possibility of asserting its authority in matters of democracy.
Les élections US du 3 novembre ont rendu un verdict incomplet. Certes Joseph Biden a été élu président, sa nomination est validée ce jour par le congrès, mais les élection sénatoriales ont maintenu le suspens. Expliquer pourquoi les élections sénatoriales de Georgia ont imposé un second tour et pourquoi celles-ci sont si importantes ne peut être simplement expliqué ici. Mais le scrutin qui s’est tenu le mardi 5 janvier donnait ou refusait à la nouvelle équipe une majorité pour gouverner.
Et le résultat de cette élection aura planté le dernier clou dans le cercueil de la présidence du clown de la Maison Blanche. En toute logique électorale, les deux candidats du parti Républicain auraient dû être élus. Mais ces deux corrompus (coupables d’enrichissement par délit d’initié) promus par les pitreries du clown ont été virés à grands coups de pieds dans le derche par un pasteur noir et un jeune juif. Peste que l’Amérique est en train de changer. Et elle change pour redevenir un exemple possible.
Il me fallait arroser le moment, Comme nous sommes mercredi, jour de marché, j’ai donc fait un bis-repetita de mon repas du Nouvel An, j’ai acquis chez mon poissonnier préfére : huîtres, praires, bulots. Une belle bouteille de blanc, un Saint Véran aura arrosé l’occasion. Jean-Luc est prié de noter que cette fois ci YAPA de lézard genre Sancerre-Chablis.
The US elections of November 3 returned an incomplete verdict. Certainly Joseph Biden was elected president, his nomination is validated today by the congress, but the senatorial elections have maintained the suspense. Explaining why Georgia’s senatorial election forced a run-off and why the result so important cannot be simply explained here. But the ballot held on Tuesday, January 5 could have given or refused the new team a majority to govern.
And the result of this election will has hammered the last nail in the coffin of Pinocchio’s presidency. Technically, the two candidates of the Republican Party should have been elected. But these two corrupt (guilty of enrichment by insider trading and blind) promoted Pinocchio’s erratic behavior were kicked out by a black pastor and a young Jew. America starts a return to normalcy. Time will tell if the Voice of America USA will show the way again.
I had to cherish the moment. As we are Wednesday, market day, I therefore made a bis-repetita of my New Year’s meal. I bought from my favorite fishmonger: oysters, clams, whelks. A beautiful bottle of Burgundy white, a Saint Véran was opened for the occasion.
Rien ne vaut une photo de classe pour faire revenir les bons et mauvais souvenirs.
Le NYT s’est attelé à cette tâche. Impossible de résister à l’envie de partager avec vous celle-ci.
Nothing beats a class photo to bring back good and bad memories.
The NYT got down to this task. You can’t resist the urge to share this one with you.
Pour ceux qui ne sont pas immergés dans la politique US, quelques explications.
De gauche à droite en débutant par la ligne du haut.
Rudy Giuliani (le clown de la classe), ex maire de New York, autrefois reconnu comme un homme politique d’avenir, en particulier pour sa gestion de l’après 11 septembre, Giuliani a sombré dans le trumpisme le plus abject. Conspirationisme, populisme et déni de réalité sont les piliers de son expression. Finira en prison pour corruption.
Lindsay Graham (le lécheur de bottes en chef), Sénateur qui avant l’élection de 2016 déniait toute capacité à Trump pour gouverner, s’est converti dès l’élection du clown en godillot lèche-botte.
Docteur Antony Faucy (L’homme rêvé de la situation), épidémiologiste mondialement reconnu. Le seul de l’équipe a tenir tête au Pinocchio de la Maison Blanche. Reconnu par la majorité des américains comme la seule voix crédible depuis le début de la pandémie.
Joe Biden (le plus acharné), président élu, se comporte depuis le début de sa campagne en homme politique expérimenté, capable de compassion. Sera une bouffée d’air frais.
Elisabeth Warren (la plus déçue), Sénatrice, plutôt à gauche, avait débuté sa campagne présidentielle en fanfare. N’a pas tenu la distance. Sera un soutien critique.
Jim Clyburn (L’initiateur le plus puissant), député de Caroline du Sud, en soutenant Joe Biden à un moment critique des primaire, a transformé un loser en super gagnant.
Hilary Clinton (la plus angoissée), adversaire de Trump lors de l’élection de 2016, ne s’est toujours pas remise de sa victoire au vote populaire ponctué par la perte du collège électoral.
Bernie Sanders (le joueur le plus collectif), Sénateur de gauche, a fait une belle campagne pendant les primaires 2020, fut au dernier moment le seul à faire face à Biden, s’est rallié sans faille ni arrières pensées. Sera un caillou dans la godasse en cas de virage à droite.
Mitch McConnell (Au top en cas de vente de son âme au diable), Sénateur d’extrême droite, aura pourri les mandats d’Obama, obstructionniste en chef.
Wilbur Ross ( le champion de la sieste), Secrétaire au commerce, n’aura rien fait de positif, tout juste annoné quelques trumperies aussi stupides les unes que les autres. Aura gagné sa place au Panthéon des insignifiants.
Comme Marcel je me suis souvent demandé à quels signes il est possible de reconnaître un suprémaciste. En fait se poser cette question revient à repérer les éléments concrets que les suprémacistes utilisent en promotion de leurs valeurs. Parmi ces valeurs listées ici sans aucune hiérarchisation on retrouve :
La volonté divine de placer le groupe au dessus de tous les autres,
La promotion des objectifs du groupe par la violence, en particulier par les armes feu, la purification du groupe au moyen de la peine de mort.
La valorisation de la misogynie par la prise du pouvoir sur le corps de femmes par les hommes,
La négation d’une quelconque possibilité de vivre dans l’altérité,
La liquidation physique de tous ceux qui pensent ou agissent différemment,
La négation de tout droit à quelques minorités, noirs ou juifs en particulier qui personnifient l’inacceptable différence,
Et enfin la mise en avant d’une loi, une vérité immuable portée par le livre sacré.
Si l’on accepte de prendre en compte les propositions exprimées plus haut, sans fouiller dans les égouts de l’histoire, on retrouve à minima trois ou quatre groupes.
Les djihadistes musulmans sont, pour nous les occidentaux, le groupe le plus visible qui adhère aux valeurs listées. Cela dit, les tentants de l’islam ne sont pas seuls à se soumettre à ces règles, ils ont des admirateurs en Asie.
Les pacifiques bouddhistes de Birmanie ont montré de belles dispositions dans l’exclusion et le massacre.
Quelques groupes de colons juifs montrent que la bible utilisée bon escient permet de liquider son prochain en toute bonne conscience.
Il convient de ne pas oublier les suprémacistes blancs chrétiens. Ceux-ci ont donné, dans la première moitié du XX ième siècle, le Ku Klux Klan et le nazisme. L’opprobre issue de la découverte le la Shoah, issue de la liquidation des lois ségrégationnistes au milieu des années 60, auront offert à l’humanité, à travers la promotion d’idéaux démocratiques, un espoir d’apaisement. Cet espoir aura été de courte durée. Aujourd’hui les démons de la peur de l’autre, de sa négation d’humanité, font régresser les idéaux humanistes. Les USA en sont un exemple visible mais ils ne sont pas les seuls. En Europe des régimes autocratiques, en s’appuyant sur des discours populistes, montrent les voies à ne pas suivre.
Cela dit, il ne faut pas perdre espoir, ces groupes, ces dangereux groupes, sont et doivent rester de minorités. L’islam, le bouddhisme, le judaïsme, la chrétienté ne doivent pas se voir réduire à leurs composantes belliqueuses. Si un combat doit être engagé, celui-ci doit viser ces composantes et ne pas généraliser le combat l’ensemble du groupe.
C’est en cela que l’humanisme et la démocratie doivent s’imposer et combattre les ennemis de la liberté, les ennemis du droit la différence.
Il faut absolument se souvenir que ma liberté s’arrête là où débute la liberté d’autrui.
Il faut absolument se souvenir que la loi n’est jamais une garantie universelle des droits humains, elle toujours pervertie par les autocrates, croyants manichéens, dictateurs en devenir.
I have often wondered by what signs it is possible to recognize a supremacist. In fact, asking this question amounts to identifying the concrete elements that the supremacists use to promote their values. Among these values listed here without any prioritization we find:
The divine will to place the group above all others,
The promotion of the group’s objectives through violence, in particular by firearms, the purification of the group by means of the death penalty.
The enhancement of misogyny by the seizure of power over the body of women by men,
The negation of any possibility of living in otherness,
The physical liquidation of all those who think or act differently,
The denial of any rights to a few minorities, blacks or Jews in particular, who personify the unacceptable difference,
And finally the highlighting of a law, an immutable truth carried by the sacred book.
If we accept to take into account the proposals expressed above, without digging into the sewers of history, we find at least three or four groups.
Muslim jihadists are, for us Westerners, the most visible group that adheres to the values listed. That said, not only temptations to Islam abide by these rules, they have admirers in Asia.
The peaceful Buddhists of Burma have shown great inclination in exclusion and massacre.
Some groups of Jewish settlers show that the Bible, used wisely, makes it possible to liquidate one’s neighbor in good conscience.
We should not forget the Christian white supremacists. These gave, in the first half of the XX th century, the Ku Klux Klan and Nazism. The stigma resulting from the discovery of the Shoah, resulting from the liquidation of segregationist laws in the mid-1960s, will have offered humanity, through the promotion of democratic ideals, a hope for appeasement. This hope will have been short-lived. Today the demons of fear of the other, of his denial of humanity, are making humanist ideals regress. The US is a visible example, but it is not the only one. In Europe autocratic regimes, relying on populist speeches, show the ways not to follow.
However, we must not give up hope, these groups, these dangerous groups, are and must remain minorities. Islam, Buddhism, Judaism and Christendom must not be reduced to their bellicose components. If a fight must be engaged, it must target these components and not generalize the fight to the whole group.
It is in this that humanism and democracy must prevail and fight the enemies of freedom, the enemies of law, democracy and difference.
It is essential to remember that my freedom ends where the freedom of others begins.
It must be remembered that the law is never a universal guarantee of human rights, it is always perverted by autocrats, Manichean believers, dictators in the making.