The Big Lie / Le Grand Mensonge

13 mai 2021

English text in the second half


Aujourd’hui les USA sont pris dans une paire de tenailles : les élections ont-elles été truquées, en d’autres termes, si ces élections ont été truquées, Pinocchio est toujours le président US. Cette opinion sur un grand truquage est partagée par une partie non négligeable des américains et se nomme pour les autres, ceux qui acceptent l’élection de Biden, « The Big Lie », en français « Le Grand Mensonge ». Le fait que cette affirmation, l’élection truquée, soit contredite par les faits, les recomptages, les jugements des tribunaux et néanmoins continue de survivre pose un réel problème.

Ce cher Docteur Joseph Goebbels, ministre de la propagande d’un état qui fut démocratique avant l’arrivée au pouvoir de son patron, affirmait entre autre : « Je größer die Lüge, desto mehr rennen hinterher », pensée qui se traduit par « Plus un mensonge est gros, mieux il passe ». Cette pensée mérite une mise en perspective car la pensée, les discours de Joseph Goebbels et Adolf Hitler furent, du sortir de la Grande Guerre à l’écrasement du Reich III, les vecteurs de la barbarie. Le mensonge répété semble avoir retrouvé une place qui doit faire craindre le pire.

En d’autres termes, est-il possible de prédire une tentation autocratique ou dictatoriale en repérant les mensonges ou contre-vérités énoncées dans l’expression politique ? A l’évidence, le pire reste à craindre.

En appliquant cette grille de lecture, la vulnérabilité des sociétés des sociétés occidentales au mensonge, montre que le risque d’un virage vers l’autocratie et la dictature prend forme. En Europe, la Pologne et la Hongrie montrent le chemin, dans les démocraties les mieux installées, la France, l’Allemagne, l’Italie, et pas seulement ces pays, l’extrême droite pointe son sale museau. Aux USA, l’extrême-droite via la « White Supremacy », bénéficiait lors de la présidence de Pinocchio d’une tolérance plus que bienveillante. Les émeutes du 6 janvier 2021 en sont la conséquence directe. Le mensonge en politique doit être combattu, l’accepter est se rendre coupable d’un crime contre la Démocratie. A ce titre Pinocchio est un criminel.


Today the USA are caught in a pair of pincers: rigged elections. In other words, as these elections were rigged, Pinocchio is still the US president. This belief on the great rigging is shared by a not insignificant part of the Americans and is called «The Big Lie» by the rest of the world. The fact that this assertion, a rigged election, is contradicted by facts, recounts, court rulings and nevertheless continues to survive is a real problem.

Dear Dr Joseph Goebbels, Minister of Propaganda of a state that was democratic before his boss came legally to power, said, among other things: « Je größer die Lüge, desto mehr rennen hinterher », a thought that translates into « The bigger a lie, the better it passes ». This thought deserves to be looked at carefully because the thoughts, the speeches of Joseph Goebbels and Adolf Hitler were, from the end of WW I to the crushing of Reich III, the vectors of barbarism. The repeated lie seems to have found a place which must make all of us fear for the worst.

In other words, is it possible to predict an autocratic or dictatorial temptation by identifying the lies or untruths set out in political expression? Obviously, we live a dangerous moment.

Applying this reading grid to the vulnerability of the Western societies shows that the risk of a shift towards autocracy and dictatorship is taking shape. In Europe countries like Poland and Hungary show the way. In the best established democracies, France, Germany, Italy, and not only these countries, the extreme right points its dirty muzzle. In the USA, the extreme right via the «White Supremacy», enjoyed during the presidency of Pinocchio a tolerance more than benevolent. The riots of January 6, 2021 are its direct consequence. The lie in politics must be fought. To accept it is to be guilty of a crime against Democracy. As such Pinocchio is a criminal.


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