La saint Valentin, avec Susan, nous la fêtons pour la troisième fois. Vrai à nos âges certains couples célèbrent leurs noces d’or, un demi siècle ensemble. Nous, plus simplement, nous arrosons le début de la troisième année de notre vie commune.
Lors de la première saint Valentin, le dîner de séduction se composait de homards préparés par Roméo. Juliette avait adoré. Donc bis repetita l’année suivante. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, cette année encore, sur l’autel de l’amour (pas l’hôtel bande d’ignares), deux homards furent sacrifiés.Deux belles bêtes de 2,5 livres chacune.Comme ce soir la j’avais prévu de les cuire au four. Les homards furent sacrifiés au couteau qui sépara la moitié gauche de celle de droite. Ne vous plaignez pas, ne hurlez pas que je suis cruel, les populistes véreux de France, de Navarre et des USA font la même chose avec vous bande de homards moutonniers, ils séparent pour mieux régner.Cela dit, trop occupés à dévorer les homards, j’ai omis de prendre la photo qui rend jaloux. Restait celle du déjeuner. Donc à midi, juste avant de partir à la vente aux enchères des belles bagnoles, j’avais préparé des crevettes flambées au Pastis sur lit d’échalotes confites par mes soins. Le sourire de Susan raconte le bonheur que nous avons eu à liquider la demie-livre par personne des belles crevettes.
Pour les homards, le plaisir fut élevé au carré. En l’absence de photos, il vous reste à me faire confiance.
Longue vie amoureuse à tous mes lecteurs.
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