25 avril 2021
En 1915, l’armée turque a perpétré le massacre de la forte minorité arménienne au motif qu’elle représentait une force ennemie. Certes, pendant la Grande Guerre, la Turquie était l’alliée de l’Empire allemand et austro-hongrois. Certes les arméniens sont des chrétiens orthodoxes tout comme le Tsar qui avait déclaré la guerre à l’Empire ottoman. Les autorités turques affirment qu’en 1915 les actions menées à l’égard des arméniens n’étaient que des actions de guerre envers une population hostile.
Il faut croire que les arméniens devaient être particulièrement agressifs pour que femmes, enfants, vieillards soient eux aussi massacrés pour garantir la victoire finale. Vrai, ce sont les vainqueurs d’une guerre qui en font le récit et les turcs n’étaient pas du bon côté. L’incapacité du gouvernement turc d’accepter la réalité d’un fait historique et documenté relève une fois de plus de l’aveuglement des institutions à accepter la différence en particulier si cette différence passe par une différence de religion.
Enfin les autorités US ne sentent plus complètement contraintes par l’alliance avec un état membre de l’OTAN ayant une frontière avec l’ex-URSS.
In 1915, the Turkish army carried out the massacre of the strong Armenian minority on the grounds that it represented an enemy force. Certainly, during the Great War, Turkey was the ally of the German and Austro-Hungarian Empire. Certainly the Armenians are Orthodox Christians just like the Tsar who had declared war on the Ottoman Empire. The Turkish authorities claim that the actions carried out against the Armenians in 1915 were only actions of war against a hostile population.
It must be believed that the Armenians had to be particularly aggressive so that women, children, old men were also massacred to guarantee the final victory. True, it is the victors of a war who tell the story and the Turks were not on the right side. The inability of the Turkish Government to accept the reality of a historical and documented fact is again the blindness of the institutions to accept the difference, especially if this difference involves a difference of religion.
Finally, the US authorities no longer feel completely constrained by the alliance with a NATO member state having a border with the former USSR.