8 août 2021
English version in the second half
Rentrés à Paris à la fin du mois de juillet, nous posons nos valises afin de récupérer. Sept semaines sur les routes, si ça forme la jeunesse, ça crève les petits vieux. Donc trois semaines pour que Susan reprenne contact avec Paris, ses balades mais aussi la redécouverte du métro parisien.
Et c’est là que débute un moment d’angoisse. Susan se fait une montagne du décodage de la carte du métro. Vanessa, en vraie professionnelle de la pédagogie, reprend la formation à zéro. Ce faisant, elle rétablit les bases nécessaires pour l’étape suivante : les travaux pratiques pour lesquels Susan montre de belles dispositions pour peu qu’elle trouve la motivation. Et en fait de motivation, deux carottes sont proposées. La première une balade en solo aux Puces de Vanves, la seconde une dégustation en aveugle de deux Bordeaux de qualité. Susan ayant passé haut la main avec les félicitations du jury, “Cum Laude” comme cela se dit aux US, il était possible de passer à la seconde carotte, la dégustation en aveugle de deux bouteilles.
Conditions initiales du test
Les deux bouteilles sont présentées ci-dessus. Il s’agit pour la première d’un Médoc cru bourgeois de 2007 acquis chez COSTCO, en décembre dernier, pour moins de 50€ la caisse de six bouteilles. Pour la seconde, elle fut achetée chez Nicolas pour 40€. Il s’agit d’un Saint Julien de 2017, production qui devrait tenir la route.
Le test lui-même
Après une mise en bouche avec une terrine de rillettes de maquereaux, légèrement citronnée, sur une rondelle de pain à peine toastée, deux verres remplis hors de la vue de Susan lui sont présentés. L’un présente une belle robe rouge sombre, l’autre une non moins belle robe mais d’un rouge significativement moins soutenu. Dès l’abord le nez du premier offre des arômes plus marqués. Une fois en bouche, Susan et moi convergeons pour affirmer que le second ne fait pas le poids, attaque plus légère, il ne tient pas en bouche.
Verdict
La bouteille à moins de 10€ renvoie celle à 40€ à ses chères études. Si l’habit ne fait pas le moine, le prix ne fait pas la bouteille. Promis, si je suis de retour en France au moment des fêtes, après un test des offres sur étagères, je fais une razzia sur la schnouf chez COSTCO. Pas sympa pour mon Nicolas du coin, mais le différentiel est tel que, pour une fois, j’écouterai l’alliance du palais et du porte-monnaie.
Returning to Paris at the end of July, we unpack our suitcases and try to recover. Seven weeks on the road, if traveling opens the young people minds, it kills the elderlies. This opens a three weeks window for Susan to get back in touch with Paris, return to the places she loves. To gain her independence, she now must also master the Parisian metro.
And this is where a moment of anxiety begins. Decoding the map of the subway gives Susan a hard time. Vanessa, as a real professional of pedagogy, resumes the training from scratch. In doing so, she restores the necessary bases for the next step: the practical test for which Susan shows beautiful dispositions if she finds motivation. And in terms of motivation, two carrots are offered. The first is a solo walk to Les Puces de Vanves, a cozy Flea Market. The second carrot is a blind tasting of two quality Bordeaux wines. Susan having passed the Metro Test with flying colors, “Cum Laude” as it is said in the US, it was possible to move on to the second carrot, the blind tasting of two bottles.
Initial test conditions
The two bottles are presented in the picture above. The first one is a 2007 vintage bourgeois Médoc acquired at COSTCO last December, for less than 50€ per case of six bottles. The second, it was bought from Nicolas, a famous Wine Dealer, for 40€. This later is a 2017 Saint Julien, production that should top any competition.
The test itself
After cleaning the palate and the tongue with a terrine of mackerel enhanced with a light lemon twist on a barely toasted slice of bread, the two glasses filled out of Susan’s sight are presented. One has a beautiful dark red dress, the other offers beautiful red dress too but significantly less sustained. Up front, the nose of the first offers more marked aromas. Once in the mouth, Susan and I converge to affirm that the second does not offer the expected taste in mouth, way too light, it does not stay in mouth.
Verdict
The bottle for less than 10€ kicks the 40€ one to square one. If the clothing does not make the monk, the price does not make the bottle. Promised, if I’m back in France in December, I will test COSTCO’s offering and load my cellar for at least a one year of decent drinking. Not nice for my local Wine Dealer, but the differential is such that, for once, I will listen to the alliance of the palace and the purse.