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2018 : AG Sixties

La vie se définit aussi par l’intégration des individus dans la société. Or lorsque l’on émigre vers un nouveau monde, trouver de nouveaux repères peut se révéler mission impossible. Toutefois, certains groupes offrent un biais pour réaliser cette intégration et le club des Sixties est un de ces points d’entrée. Venant de Paris, ce club m’aura donné une clef pour m’intégrer en Provence. Que le Club et son bureau en soit remercié.

Comme chaque année, en décembre, le club organise son assemblée générale, réunion qui se termine par un banquet.

Or, sans des finances saines un club n’existe pas. Picsou et son secrétaire s’impliquent dans une action centralisatrice des flux financiers.

Le président peaufine les éléments qui animeront la présentation de l’activité du club.

Autour de Dieu le Père, président du club, se réunit la Sainte Cène. En lieu et place des treize convives, treize nombre funeste, les sept membres du bureau, sept nombre magique, présentent devant une assemblée conquise d’avance l’activité de l’année passée et les prévisions pour 2019.

Après dix années passées à donner au club une ampleur que beaucoup nous envient, le bureau souhaite passer la main. Tâche à la fois exaltante et intimidante que de remplacer un groupe qui aura su nous donner pendant une dizaine d’années la joie de participer à de superbes balades dans une ambiance conviviale. Espérons que l’année 2019 saura faire naître les vocations qui donneront au club un souffle renouvelé.

Dans ce club, tout se recentre sur sa vocation : la convivialité. Un repas en est le principal moteur. Aujourd’hui c’est à l’Alambic de l’Isle sur la Sorgue que nous nous retrouvons. Cet Estaminet est une ancienne distillerie d’Absinthe. Une roue à aubes récupérait l’énergie nécessaire pour préparer le breuvage.

L’énergie hydraulique est mise en forme par des roues afin d’écraser les ingrédients et les dissoudre dans l’alcool. Pastis quand tu nous tiens…

Et comme le plus souvent, en France, tout se termine à table et dans la joie, après l’apéro vient le repas proprement dit..

Une entrée fort élégante.

 

Et un confit de canard qui mérite de revenir vérifier si cette réussite n’est pas le fruit du Hasard. A cet effet, je reviendrai.

Merci à ce club qui assurera, pour une année encore, la réussite de belles rencontres.

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L’avocat de Trump se prend les pieds dans le tapis

Dans une position de pouvoir et communication, il est important de disposer d’un pilier compétent. Rudi Giuliani, ex-maire de New York est le Cyber Consultant de Trump. En tant qu’Avocat chargé de défendre son client et ami, il a publié le Tweet suivant.

Dans ce message il peste contre le Procureur chargé d’instruire le dossier de collusion entre le gouvernement russe et l’équipe Trump. Il peste car le Procureur rend public, à la veille du G-20, un document qui met en lumière des complicités de collusion entre l’équipe Trump et le gouvernement russe pour construire une tour à Moscou. Lors de cette conférence Trump avait prévu de rencontrer Poutine, probablement pour lui faire une bise (bise à la russe je suppose). Ce que l’expert en Cyber Science ne sait pas c’est que si Tweeter repère une structure de type “Nom de Domaine”, il crée automatiquement un lien hyper-texte. C’est le cas de la chaîne de caractères ” G-20.In ” en fin de première ligne du message. Giuliani ayant oublié une règle élémentaire de typographie, à savoir que derrière un “.” ou une “,” on place toujours un espace, il a omis de placer un espace entre le point et le mot suivant. Il aurait dû écrire “G-20. In July” et non “G-20.In July”. Cette dernière chaîne crée de facto un lien vers un site Web qui n’existait pas lors de l’émission du Tweet. Avec un simple espace, ce qui suit n’aurait jamais pu se produire. Le diable se loge dans les détails.

Un Geek attentif s’en est aperçu, il a vérifié que le nom de domaine n’était pas réservé, il se l’est approprié et a créé une page d’accueil. En cliquant sur le lien g-20.in la page suivante apparaît. Lors de cette création, par une compréhensible prudence, il a choisi l’option de rester anonyme, dommage il aurait pu recevoir des félicitations mais peut-être aussi des menaces.

Ne sachant pas combien de temps cette page restera active, j’en ai fait une capture d’écran.

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Aïoli dispendieux

Fin novembre 2018

Avec l’ami Jean-Claude, à mon retour de Floride, nous avons pris date pour le traditionnel Aïoli au Restaurant du Cercle de Jonquières. Aïoli de référence servi pour 15.50€ dessert compris. L’avant veille une des vitres de son auto ayant été fracturée, pour cause de réparation ce vendredi matin, nous avons changé notre fusil d’épaule et rdv fut pris aux Coquillages du Roy René.

Habituellement dans cet écailler nous nous régalons de fruits de mer. Mais ce vendredi ils proposent un AÏoli pour 28.50€ soit près de deux fois le prix de celui de Jonquières.

Pourquoi pas mais il reste à vérifier si le jeu en vaut la chandelle.

  • Cher mais copieux et joliment servi.
  • Poisson de qualité, légumes cuits “Al Dente”, je préfère plus cuit mais cela se discute.
  • Traditionnellement au cœur du plat se trouve l’aïoli. Celui-ci relève les composants disposés dans l’assiette.
    Un vrai aïoli est une sorte de mayo dans laquelle on intègre une purée d’ail.
    Aujourd’hui ce n’est pas le cas.
  • Aujourd’hui le truc livré dans le bol, à gauche, est un truc pour pucelle anémique qui se prépare à un bal des débutantes et rêve d’embrasser le prince charmant.
    Une vulgaire mayo insipide et sans goût, aucun, nada, zilch, rien, plat fade. Aïoli raté.

Une addition de plus de 40€ pour un Aïoli insipide et deux verres de vin blanc, j’ai la certitude m’être fait avoir. L’excuse d’un nouveau cuistot, excuse proposée par le chef de rang, est irrecevable, le patron ne fait pas son boulot.

La récidive est interdite, pour les plateaux de fruits de mer je retourne chez Toinou.

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Gôche Foie Gras

Après avoir liquidé les œufs d’esturgeon, la Gôche Caviar dût se rabattre sur le Foie Gras que le Frangin avait laissé à la bonne garde du frigo.Désormais Susan sait ce que “Délices Gastronomiques” signifient.
C’est derrière la cravate et non dans la poubelle que le Foie Gras aura été jeté.
Faut pas pousser le prolétariat dans les orties.

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Gôche Caviar

Ce sobriquet de Gôche Caviar fut attribué vers 1981 aux tenants du progrès par une droite jalouse, contrainte de se rabattre vers un Ersatz de caviar : les oeufs de Lompe. Aujourd’hui, en cette période de doute politico-populiste, doute particulièrement urticant du côté ouest de l’Atlantique, il convenait de le renouveler ce sobriquet. Cette courageuse démarche fut appliquée de deux temps.Après avoir vécu les affres prolétariennes d’un changement de robinet pour cause initiale de fuite intraitable, un deuxième robinet semblable fut acquis et monté par le prolo de service. Ce dernier, le robinet, pas le prolo, bien que neuf, fuyait aussi mais différemment. Un troisième fut donc commandé et mis en place subito.
S’il ne fuit pas, lui ce dernier robinet, le prolo-plombier de service ne fait pas montre d’une chaleureuse humeur tout contraint qu’il fut de pratiquer moult contorsions pour réaliser par deux fois cette opération.Afin de calmer les humeurs bellico-revendicatrices de la classe laborieuse, un apéro-dînatoire fut promptement organisé par le patronat : un petit coup de blanc aura poussé un pot de Caviar Béluga vers des toasts, étape nécessaire pour un transit harmonieux. Fallait bien ça pour que la Gôche Caviar retrouva ses couleurs.

Voir la suite.

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Casting error

Le nez en l’air je suis entré chez un vendeur de voitures d’occase. Un cabriolet Mercedes 500SL avait attiré mon regard. Une surprise m’attendait.Une Vespa dans un jus remarquable.Une moto NSU d’avant guerre.Enfin un truc du début du siècle précédent, un cycle Overland, société qui avait aussi et surtout produit des autos.Etonnant

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2018 Halloween

La nuit du 31 Octobre au 1 Novembre, un peu comme à Mardi-Gras, tout est permis, en particulier pour les déguisements. Certains quartiers sont plus actifs que d’autres, les quartiers Gays en particulier. Donc escapade ce soir là vers Wilton Manors.

Le niveau de bruit ambiant, bien supérieur à un Concorde au décollage, aura coupé mes envies de reportage. Toutefois trois photos auront ponctué cette balade.Un groupe qui ne refuse pas l’Echec.Deux Folles un rien bariolées.Enfin, dans l’extravagant, une cavalière joliment montante.

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Une soirée carcérale

Fin Octobre 2018

Dans le cadre des animations “sociales” de la co-propriété, ce vendredi soir est organisée une soirée à thème autour d’une série diffusée exclusivement aux US, “Orange is the new Black”. Un jeu de mots autour de la couleur de l’uniforme des prisonniers et de la couleur de ceux qui sont majoritairement emprisonnés.Qui dit prisonniers implique un représentant de la Loi. Je m’y suis collé.En voila deux que j’aurais bien arrêtées si cela n’avait déjà été fait.Et aux US, comme partout ailleurs, tout finit en chansons, YMCA, le tube des Village People aura participé à l’animation de la soirée.

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Fort Lauderdale Octobre 2018

A Fort Lauderdale, comme à Orange, j’ai la chance de voir le soleil se lever, dans un cas derrière le Ventoux, dans l’autre sur l’Océan Atlantique. Pour le moment les couleurs ne sont pas spectaculaires mais je ne désespère pas de proposer un lever de soleil tout en rougeurs.Si je n’ai pas encore capturé un lever rougeoyant, en ce dimanche 21 octobre au soir, j’ai suivi un coucher étonnant : à droite du soleil un voile gris dénonçait une forte pluie alors que le soleil trouvait une percée.Qui peut affirmer que seules les barcasses à moteur trouvent grâce auprès de nos amis US ?La loi du plus fort est toujours la meilleure. Si le pont routier se lève et arrête les autos pour laisser passer le bateau, celui-ci attendra le passage du train pour poursuivre sa remontée de la rivière.Ce matin vers cinq plombes du Mat, je savais la lune basse sur l’horizon, j’ai donc tenté ma chance. Pas de bol, les nuages ont gâché le coucher. Ce n’est que partie remise.Foutu pour foutu, je me suis retourné vers la ville et demandé à mon appareil de capturer l’ambiance. Ici la photo prise à F22/20s. Faut pas bouger, Parkinson et Delirium interdits.La même à F22/2s, bien plus proche de la perception naturelle.
Il semblerait que notre ami Donald ne soit pas unique, il aurait même un sosie.Ce mardi matin, j’ai enfin réussi à pouvoir observer un coucher de lune. Et quelques minutes plus tard, en regardant vers l’Est, un lever de soleil sur l’Océan Atlantique.Hier soir premier match des World Series, la finale du championnat de Base Ball. En ouverture de ce moment si important dans la vie US, Susan et moi avons ouvert une boîte de Caviar Rouge (oeufs de Saumon) et une bouteille de Champagne offerte par Jacques.
Que la vie est dure en cette fin octobre, 25°, pas de vent, Champagne et belle compagnie.En parlant de bonne compagnie, je suis parti à la chasse aux Iguanes, ici un superbe mâle qui prend refuge dans un arbre.Un femelle joliment colorée.Un écureuil fort curieux.Un chat pas vraiment satisfait de ma présence.Enfin, en retour de balade, un objet bizarre. Cet objet fait l’objet d’un Quizz, pour répondre cliquer sur la photo.
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