Pendant qu’en Floride on recherche la fraîcheur, mes amis du Nord-Ouest, Seattle m’ont fait parvenir quelques photos. Je ne peux résister au plaisir de les partager avec vous.Le chat de mes amis Uschi et Axel, vous savez, mes amis qui m’ont hébergé lors de mon tour d’Amérique, le chat donc observe les stalactites.Soyons clairs, la neige est tombée.La 2CV Charleston ne servira pas dans les prochaines 48 heures.Pas plus que les chaises pour se relaxer tranquillement dans le jardin.
Et pendant ce temps, en Floride, je me contente d’un T-shirt pour mes balades.
A chacun sa misère.
Nous avons tous des préjugés, certains plus que d’autres.
Ce qui suit le prouve.Première version, assez classique.Une autre version un peu plus caricaturale si la première ne l’était déjà.
Cela dit, il n’est pas le seul.Longue vie aux stéréotypes.
Ce soir nous sommes partis balader les chiens sur la plage.
En revenant, au moment de regagner l’auto, j’ai croisé un Raton Laveur.Pas farouche la bestiole, pas forcément bon signe, la rage sévit ici, pas endémique mais elle sévit, alors on garde ses distances.
En me baladant, une pub dans la rue aura capté mon attention.Une vente aux enchères de voitures de collection, plus de 500 autos exposées, du tout venant récent à l’exceptionnel.
Sitôt dit, sitôt fait, Susan et moi nous nous précipitons pour écumer les lieux.
15$ par personne l’entrée, pas donné mais, à coup sur, cela va valoir le coup.
Big is Beautiful était avant les années 80 la règle du genre.
En Europe, cette règle souffrait quelques exceptions.
Une Fiat 500 de carrossier.Une BMW, si si, une BMW construite sous licence ISETTA, auto connue en France sous le nom d’Isetta Velam.Une pensée pour Jean-Luc et sa C1,5 blanche.Patrick, te souviens-tu de ce voyage Paris-Venise, fin des années 50, dans une Pontiac semblable que ton père avait racheté à Louison Bobet.Dans un coin du hall où se tient la vente, une Ford GT, réinterprétation de la célèbre GT40.Le but de cette expo est une vente aux enchères. Pierre -Philippe, serais-tu prêt à échanger ta Mustang coupé pour la même en cabriolet. Celle-ci se prend pour une Shelby, à mon avis une imposture, elle n’a pas dépassé 20 000$.
Un exemple vivant d’une vente, comme si vous y étiez. Pas nécessaire de comprendre, juste se laisser porter par la cantillation du commissaire priseur.
Comment terminer une après-midi aux enchères
L’année dernière, lors de notre première Saint Valentin, afin de séduire Susan, j’avais préparé deux homards au court bouillon, homards servis accompagnés d’une mayonnaise maison, mayo cent fois plus sexy qu’un machin industriel jaunâtre.
Cette année, même motif, même punition avec une variante toutefois, cette fois ci ils sont passés au four.Opération délicate mais nécessaire, les fendre dans le sens de la longueur.
Reste à les cuire, 25 minutes à 200°, en attendant, Champagne et comme il s’agit de la Saint Valentin, la suite se passe derrière portes closes.
Nous aurons tous, un jour, l’occasion d’être célèbres et passer à la TV, élément ultime de la reconnaissance. En cette Saint Valentin 2019, c’est ce qui est arrivé à Lucien, le sixième de mes petits-enfants, qui pose sa question en début de clip et ses parents qui concluent, de façon émouvante, ce moment.
En ville, aux US, comme en France aussi, les règlements, lois et autres injonctions envahissent notre quotidien. Parmi les exemples qui me semblent relever de notre imbécile relation au principe de précaution, relation qui empiète chaque jour sur notre liberté au nom d’un risque le plus souvent lié à notre incompréhension de notre environnement, l’application systématique du principe de précaution montre notre incapacité à mesurer le coût de la contrainte lié à la protection face à un risque hypothétique contre le bénéfice réel d’une liberté assumée.
A ce propos, sans chercher midi à quatorze heures, un clébard libre et fatigué d’avoir pu se défouler est bien moins dangereux qu’un clébard frustré de ne pouvoir cavaler et se mesurer régulièrement à ses congénères.
Parmi les exemples de réglementations invasives celles concernant nos animaux domestiques, en particulier celles concernant le chien montrent leurs limites liberticides.
Ici, aux US et en particulier en ville il est impossible de se balader avec son clébard, Danois ou Teckel, Berger Teuton ou Chihuahua, agressif ou convivial, sans que celui-ci ne soit tenu en laisse. Même sur la plage, lieu ouvert, prône au jeu, au défoulement, à la liberté, l’intrusion réglementaire s’impose.Vous noterez que non seulement les clébards doivent être tenus en laisse mais que de plus, si la laisse ne suffisait pas, il faut qu’ils soient sous contrôle. Si la laisse n’est pas un moyen absolu de contrôle, quel contrôle dois-je mettre en œuvre ?
Posons nous la question du risque de la liberté.
Combien de morts par clébards domestiques sous contrôle ou errants ?
Combien de morts par armes à feu mises à disposition avec ou sans permis ?
Vrai la NDA (National Dog Association) est moins puissant que la NRA (Association Nationale des Flingueurs sans contraintes). Bureaucratie totipotente et déresponsabilisation de l’individu sont les deux mamelles euthanasiantes des sociétés modernes.
Fulgence, Au Secours
Grand Architecte du métro parisien, Fulgence Bienvenüe ferait-il des émules à Fort Lauderdale.
La photo ci-dessous, très probablement une bouche du nouveau Métro de Fort Lauderdale, ne serait-elle pas la preuve que les transports en commun sont l’Avenir de l’Humanité.
Et pendant que je souffre en Floride, Brelle protège la presse contre les agressions de la Maison Blanche. On ne va tout de même pas se laisser enrhumer par le bobards de Pinocchion Trump.
En préparation de la soirée à venir, nous sommes allés chercher chez un poissonnier des mega crevettes à flamber au Pastis. Le passage dans le magasin n’aura pas été sans générer des dommages collatéraux.Après une détestable expérience, des huîtres sauvages de la baie de Chesapeake acquises dans une autre poissonerie, huîtres sans aucun goût car lavées à l’eau du robinet, cette immense déception imposait un nouvel essai. A cet effet, une douzaine d’huîtres ont été achetées. Certes un peu petites, mais parfaitement goûteuses, ces huîtres auront effacé le mauvais souvenir.
Cela dit, à $15 la quatorzaine le contraire eu été criminel.Comme le rappelle le citoyen Virole, “Gouverner c’est prévoir”. Donc au cas où les huîtres n’auraient pas été à la hauteur, j’avais acquis un petit kilo de moules joliment ébarbées. Préparées avec une marinade au vin blanc sec (bordel on n’est pas chez les sauvages) et achevées à la crème fraîche, elles auront conclu un petit repas en tête à tête.
Pour fêter les 66 balais du frangins, nous avions prévu de nous réunir, les huit convives, au restaurant. Compte tenu de la fort fâcheuse habitude d’ici de noyer toute forme de convivialité dans un tintamarre insupportable, avec Susan, sans prévenir quiconque, nous avons décidé que le restaurant serait au 32ième étage du Water Garden, l’immeuble dont elle occupe un appartement.Au menu un Carré d’Agneau, des haricots verts frais assaisonnés avec un beurre d’ail maison, dessert à l’avenant, le tout arrosé d’un Blanc de Blanc de qualité.
L’enfer merde quoi !Vêtu d’un seyant tablier, œuvre de Carole pour le Noël de son dabe, lors de la vérification de l’avancement de la cuisson, le frangin joue contre Susan à l’arroseur arrosé en prenant le photographe en photo.
Trop occupé par la fête, je n’ai pas pris d’autres photos. Tant mieux pour vous.
De tous temps l’interopérabilité entre machines, systèmes, applications aura été un problème. Apple, leader de l’innovation apporte sa pierre à l’édifice.