3 mars 2019
En se baladant à Fort Lauderdale dans la rue principale, Las Olas, le chaland, j’allais dire le gogo, est attiré par les stands où sont exposés peintures, machins plus ou moins artistiques, bijouterie et autres futures drouilles. A cette occasion des vendeurs saprophytes tentent leur chance pour fourguer des trucs bizarres.
La mode du SUV (Sport Utility Vehicle) une caisse un peu haute, genre lancé il y a déjà fort longtemps par Range Rover, se répand comme la vérole. Des constructeurs généralistes s’y sont mis, Porsche y a perdu son âme avec les Cayenne(s) et autres dérivés. On aurait attendu de Rolls Royce un peu de tenue. Et bien non, c’est fait, le crime lèse majesté (minuscule de rigueur) est commis. Pour un peu moins d’un demi million de Dollars (idem en Euros H.T. à un cheval près) vous pouvez acquérir ce truc là :
Mesurant mon apparent intérêt pour la caisse, le vendeur sapé d’un irréprochable polo m’a interrogé pour connaître mon point de vue sur le machin. Ma réponse, un rien cinglante, fut que son truc était à peu près aussi en ligne avec l’image de Rolls Royce qu’un Pick-up truck dans le catalogue Ferrari. Cela dit, rentré à la maison, j’ai recherché si un tel nanar existait et à ma plus grande surprise je suis tombé sur cette customisation d’une superbe 412 qui ne le méritait pas.
Si la barbouille permet de s’offrir un tel outil de travail, j’ai raté mes choix professionnels.
Pour conclure, ce Pick-up n’est pas un produit natif de Maranello.
L’honneur est sauf (au moins pour le moment).

Un peu moins rapide que le Tennis mais, in fine, tout aussi transpirant.
Sans contexte, le frangin possède de beaux restes : la gestuelle, le regard. YAPLUKA débuter la perte de quelques kg.
Renvoyer la balle outre filet, fastoche s’il n’y avait parfois un trou dans la raquette…
Le cul de cette auto pilotée par un septuagénaire barbu, tiens donc, les vieux cons seraient-ils un peu rebelles, la décoration du cul de ce cabriolet mérite quelques éclairages.

Et pour conclure, un petit coup de pied dans les couilles de la NRA, vous savez ce groupe de connards qui veulent que chacun porte un flingue pour défendre la liberté et qui hurlent dès que les autorités proposent que l’accès aux armes, comme dans le monde civilisé, soit quelque peu réglementé.
Cela dit, McDo n’est pas le seul à pratiquer « Retour vers le Futur » en utilisant les vieilles enseignes.
A l’entrée nous sommes accueillis par une production chinoise de machins électriques. Pas certain qu’ils soient autorisés sur la route.
De douces effluves de viande grillée, juste pour faire plaisir aux ultra-végans.
Tiens donc, un clébard.
Aux USA les chiens sont à la fois omniprésents, interdits quasiment partout et doivent impérativement être tenus en laisse. Cet endroit est un des rares où chien, foule bon enfant et bouffe se côtoient sans rechigner.
Avec Susan nous attaquons le déjeuner par un Mimosa local, une variante qui mélange au jus d’orange une dose de jus d’ananas. Pas mal.
Un second verre sera commandé car les crevettes ont vu le piment et les épices.
Vu de derrière, ça rabote un peu le macadam.
Désolé, vous ne verrez pas la crête de Huron (hurluberlu) du proprio.
A mon avis, il vaut mieux ignorer le look du chauffeur et mesurer l’élégance du Château de la Carburation.
Le chat de mes amis
Soyons clairs, la neige est tombée.
La 2CV Charleston ne servira pas dans les prochaines 48 heures.
Pas plus que les chaises pour se relaxer tranquillement dans le jardin.
Première version, assez classique.
Une autre version un peu plus caricaturale si la première ne l’était déjà.
Longue vie aux stéréotypes.
Pas farouche la bestiole, pas forcément bon signe, la rage sévit ici, pas endémique mais elle sévit, alors on garde ses distances.
Une vente aux enchères de voitures de collection, plus de 500 autos exposées, du tout venant récent à l’exceptionnel.
Une Fiat 500 de carrossier.
Une BMW, si si, une BMW construite sous licence ISETTA, auto connue en France sous le nom d’Isetta Velam.
Une pensée pour Jean-Luc et sa C1,5 blanche.
Patrick, te souviens-tu de ce voyage Paris-Venise, fin des années 50, dans une Pontiac semblable que ton père avait racheté à Louison Bobet.
Dans un coin du hall où se tient la vente, une Ford GT, réinterprétation de la célèbre GT40.
Le but de cette expo est une vente aux enchères. Pierre -Philippe, serais-tu prêt à échanger ta Mustang coupé pour la même en cabriolet. Celle-ci se prend pour une Shelby, à mon avis une imposture, elle n’a pas dépassé 20 000$.
L’année dernière, lors de notre première Saint Valentin, afin de séduire Susan, j’avais préparé deux homards au court bouillon, homards servis accompagnés d’une mayonnaise maison, mayo cent fois plus sexy qu’un machin industriel jaunâtre.
Opération délicate mais nécessaire, les fendre dans le sens de la longueur.