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Middle Class / La Classe Moyenne

11 août 2021

Article paru dans USA TODAY le 10/08/2021 et transmis par l’ami Claude.
Texte original suivi par sa traduction en français.

Original published by USA TODAY on Aug 8 2021 and forwarded by my buddy Claude.


On the one hand, America is a place of extraordinary wealth… a place where billionaires travel in private jets and buy $10 million condos like most folks might buy a cup of coffee.

The global economy is working great for these people.

On the other hand, America is a land of extreme poverty and deeply desperate people. To these folks, the system is a disaster. America is the land of “haves” and “have nots.” Some have breathtaking abundance. Some have nothing.

Many people see this wealth gap as the biggest crisis facing America today. Although America is still the land of opportunity, many of its citizens are locked in a cycle of debt, dependency, and grim employment prospects. Many Americans can’t afford a simple $1,000 expense because their wages are too small, or their debts are too large to manage.Over the past 40 years, the world has changed for the better in many ways.

Medical advancements are helping us live longer and healthier lives.
The internet has given us access to more information than ever before.
Traveling has never been cheaper or faster.

However, the distribution of wealth in America has radically changed in ways that are causing extreme societal tensions. Decades ago, we were a country with relative wealth equality. To be sure, our national population has always featured a handful of super-rich. Names like Rockefeller, Getty, Vanderbilt, and Astor come to mind. At the other end of the spectrum, many generations of Americans have struggled to get by from paycheck to paycheck… or harvest to harvest.

But despite these two outliers, America always boasted a vast and robust middle class.
Today, the middle class is shrinking… and not in a good way. Millions of folks are sinking below the poverty line.

As this massive socioeconomic shift continues, a shrinking sliver of our population controls an ever-larger portion of our national wealth.In 1980, the richest 10% of Americans own about three quarters of all household wealth in the country. While at the same time, the bottom 50% owns just 1% of all household wealth. And when you get to the bottom 20% of American households, the facts are downright pitiful. The bottom 20% of American households has a negative net worth. This group’s average net worth is a negative $8,900. In other words, their credit card balances are larger than their savings accounts.

The shockingly large divide between America’s richest and poorest households has been growing larger, year after year…and it continued to do so last year, despite the COVID pandemic. According to Institute for Policy Studies analysis of Forbes data, the combined wealth of all U.S. billionaires soared by nearly 60% between March 18, 2020 and July 9, 2021, from approximately $2.9 trillion to $4.7 trillion.

Given America’s extreme wealth inequality, it’s no wonder that huge swaths of America’s cities are essentially slums… filled with millions of impoverished and desperate individuals and families. Meanwhile, a small group of wealthy people continue to live in beautiful, gated communities and accumulate a larger and larger share of the nation’s wealth every year.

I’ll say it again: I wish I could tell you this situation will be resolved soon. But it won’t. American politicians know almost nothing about the unseen force causing the problem. So they certainly won’t be able to cure a problem they cannot diagnose.


D’une part, l’Amérique est un lieu de richesse extraordinaire… un endroit où les milliardaires voyagent dans des jets privés et achètent des résidences de 10 millions de dollars comme la plupart des gens pourraient acheter une tasse de café.

L’économie mondiale fonctionne très bien pour ces gens.

D’un autre côté, l’Amérique est une terre d’extrême pauvreté et de gens désespérés. Pour ces gens, le système est un désastre. L’Amérique est le pays des « nantis » et des « démunis ».
Certains ont une abondance à couper le souffle. Certains n’ont rien. Beaucoup de gens voient cet écart de richesse comme la plus grande crise à laquelle l’Amérique fait face aujourd’hui.

Bien que l’Amérique soit toujours le pays des opportunités, beaucoup de ses citoyens sont enfermés dans un cycle d’endettement, de dépendance et de sombres perspectives d’emploi. Beaucoup d’Américains ne peuvent pas se permettre une simple dépense de 1000 $ parce que leurs salaires sont trop bas, ou leurs dettes sont trop importantes pour gérer ce type de dépenses.

Au cours des 40 dernières années, le monde a changé pour le mieux à bien des égards.
Les progrès médicaux nous aident à vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Internet nous a donné accès à plus d’informations que jamais.
Voyager n’a jamais été moins cher ou plus rapide.

Cependant, la distribution de la richesse en Amérique a radicalement changé. Elles provoquent des tensions sociétales extrêmes. Il y a des décennies, les USA étaient un pays avec une relative égalité de la richesse. Cela dit, les US ont toujours hébergé une poignée de super-riches. Des noms comme Rockefeller, Getty, Vanderbilt et Astor me viennent à l’esprit.

À l’autre bout du spectre, de nombreuses générations d’Américains ont eu du mal à se débrouiller d’un chèque de paie à l’autre… ou faire la soudure d’une récolte à l’autre. Mais malgré ces deux aberrations, l’Amérique disposait d’une classe moyenne vaste et robuste. Aujourd’hui, la classe moyenne se rétrécit… et ce n’est pas dans le bon sens. Des millions de personnes sombrent sous le seuil de la pauvreté.

Alors que ce changement socioéconomique massif se poursuit, une partie de plus en plus petite de notre population contrôle une part toujours plus grande de notre richesse nationale. En 1980, les 10% les plus riches d’Américains possèdent environ les trois quarts de la richesse totale des ménages du pays. En même temps, les 50 % les plus pauvres ne possèdent que 1 % de la richesse totale des ménages.

Et quand on arrive aux 20% de ménages américains les plus pauvres, les faits sont carrément pitoyables. Les 20 % des ménages américains les plus pauvres ont une valeur nette négative. La valeur nette moyenne de ce groupe est négative de 8 900 $. Autrement dit, le solde de leurs cartes de crédit est plus élevé que celui de leurs comptes d’épargne.

Le fossé scandaleusement grand entre les ménages les plus riches et les plus pauvres des États-Unis s’est creusé, année après année… et il a continué de le faire l’an dernier, malgré la pandémie de COVID-19. Selon l’analyse des données de Forbes de l’Institute for Policy Studies, la richesse combinée de tous les milliardaires américains a grimpé de près de 60 % entre le 18 mars 2020 et le 9 juillet 2021, passant d’environ 2,9 billions de dollars à 4,7 billions de dollars.

Compte tenu de l’inégalité extrême de la richesse aux États-Unis, il n’est pas étonnant que des pans énormes des villes américaines soient essentiellement des bidonvilles… rempli de millions de personnes et de familles pauvres et désespérées. Pendant ce temps, un petit groupe de gens riches continuent de vivre dans de belles communautés fermées et accumulent une part de plus en plus grande de la richesse de la nation chaque année.

Je le répète, j’aimerais pouvoir vous dire que cette situation sera bientôt réglée. Mais ça n’arrivera pas. Les politiciens américains ne savent presque rien de la force invisible qui cause le problème. Ils ne pourront donc certainement pas guérir un problème qu’ils ne peuvent pas diagnostiquer.


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Tour de Con-2 / Back to the USA

9 août 2021

English version in the second half


Avec Susan qui m’avait rejoint en France, fin mai, dès avant l’ouverture des frontières françaises aux citoyens US, nous avions prévu de retourner ensemble en Floride le 21 août. Certes les frontières US n’étaient pas encore ouvertes aux européens, mais nous avions la conviction que pour notre voyage de retour ce serait chose faite. A moins de trois semaines de la date prévue, les frontières US me restent fermées, même si je suis vacciné. L’article suivant montre qu’il existe des solutions. Ces solutions m’avaient été décrites par l’ami Claude, Air France me confirme leur validité.

En gros, si l’accès direct aux US est interdit aux européens, il est ouvert aux résidents de nombreux pays, dont le Mexique, si ceux-ci y ont passé au moins 15 jours. Cette niche épidémiologique s’applique aussi aux européens.

Éclairage de la niche

  1. Prendre un billet Paris-Mexique.
    Aucune formalité d’entrée n’est exigée, ni vaccination ni test PCR.
  2. Réserver dans un hôtel sympa, un séjour de deux semaines.
  3. Rentrer aux US via le Mexique par un vol normal.
    Il me reste à vérifier si un test PCR récent est requis.

Exploitation de la niche

Puisque l’entrée directe aux US reste, pour le moment interdite, j’ai modifié mon billet Paris-Miami en Paris-Cancun, station balnéaire qui hébergea, c’est son titre de gloire, une conférence Nord-Sud sous l’égide de François Mitterrand en octobre 1981. Via un site de réservation, je me suis trouvé une résidence confortable, non loin de la plage, pour une quinzaine de nuits. Restait à trouver un vol Cancun-Floride, c’est chose faite.

Alors que je m’étais promis de ne jamais mettre les pieds au Mexique, la COVID me l’impose. On aura vu de pires contraintes pour contourner le mur de la connerie, mais cela reste un contournement et une connerie. Deux objets que je manie avec des pincettes. Susan m’avait rejoint en France en avançant masquée derrière la fiction des fiançailles, pour l’entrée aux US, cette fiction m’était interdite. Croisons les doigts pour que le couperet d’une soudaine modification des règles ne détruise le fragile montage pour rejoindre Susan.

A suivre.


With Susan who had joined me in France at the end of May, way before the opening of the French borders to US citizens, we had planned to return together to Florida on August 21. Of course the US borders were not yet open to Europeans, but we were convinced that for our return trip it would be done. Less than three weeks from the scheduled return date, the US borders remain closed to me (dangerous Europeans) even if I am vaccinated. The following article shows that there are solutions. These solutions were described to me by my friend Claude, Air France confirms their validity.

In short, if direct access to the US is prohibited to Europeans, it is open to residents of many countries, including Mexico, if they have spent at least 15 days there. This epidemiological loophole also applies to Europeans.

Lighting of the loophole

  1. Get a Paris-Mexico ticket.
    No entry formalities are required, neither vaccination nor PCR test.
  2. Book a nice hotel, a two-week stay.
  3. Return to the US via Mexico on a normal flight.
    I still need to check if a recent PCR test is required.

Exploitation of the loophole

Since direct entry to the US remains, for the moment forbidden, I modified my ticket Paris-Miami to a Paris-Cancun, a seaside resort which hosted, is its title of glory, a North-South conference under the aegis of François Mitterrand in October 1981. Via a booking site, I found a comfortable resort, not far from the beach, for fifteen nights. The final touch is to find a flight from Cancun to Florida. Done.

While I promised myself that I would never set foot in Mexico, COVID imposed this no-no visit on me. I have seen worse constraints to circumvent the wall of bullshit, but it remains a circumvention and a wall of bullshit. Susan had joined me in France by advancing masked behind the fiction of the engagement with her Fiance. For the entry in the US, this fiction was not available to me. Let’s cross our fingers so that the guillotine of a sudden rule change doesn’t destroy the fragile assembly to reunite with Susan in Florida.

To be followed.


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Tour de Con-1

8 août 2021

English version in the second half


Rentrés à Paris à la fin du mois de juillet, nous posons nos valises afin de récupérer. Sept semaines sur les routes, si ça forme la jeunesse, ça crève les petits vieux. Donc trois semaines pour que Susan reprenne contact avec Paris, ses balades mais aussi la redécouverte du métro parisien.

Et c’est là que débute un moment d’angoisse. Susan se fait une montagne du décodage de la carte du métro. Vanessa, en vraie professionnelle de la pédagogie, reprend la formation à zéro. Ce faisant, elle rétablit les bases nécessaires pour l’étape suivante : les travaux pratiques pour lesquels Susan montre de belles dispositions pour peu qu’elle trouve la motivation. Et en fait de motivation, deux carottes sont proposées. La première une balade en solo aux Puces de Vanves, la seconde une dégustation en aveugle de deux Bordeaux de qualité. Susan ayant passé haut la main avec les félicitations du jury, « Cum Laude » comme cela se dit aux US, il était possible de passer à la seconde carotte, la dégustation en aveugle de deux bouteilles.

Conditions initiales du test

Les deux bouteilles sont présentées ci-dessus. Il s’agit pour la première d’un Médoc cru bourgeois de 2007 acquis chez COSTCO, en décembre dernier, pour moins de 50€ la caisse de six bouteilles. Pour la seconde, elle fut achetée chez Nicolas pour 40€. Il s’agit d’un Saint Julien de 2017, production qui devrait tenir la route.

Le test lui-même

Après une mise en bouche avec une terrine de rillettes de maquereaux, légèrement citronnée, sur une rondelle de pain à peine toastée, deux verres remplis hors de la vue de Susan lui sont présentés. L’un présente une belle robe rouge sombre, l’autre une non moins belle robe mais d’un rouge significativement moins soutenu. Dès l’abord le nez du premier offre des arômes plus marqués. Une fois en bouche, Susan et moi convergeons pour affirmer que le second ne fait pas le poids, attaque plus légère, il ne tient pas en bouche.

Verdict

La bouteille à moins de 10€ renvoie celle à 40€ à ses chères études. Si l’habit ne fait pas le moine, le prix ne fait pas la bouteille. Promis, si je suis de retour en France au moment des fêtes, après un test des offres sur étagères, je fais une razzia sur la schnouf chez COSTCO. Pas sympa pour mon Nicolas du coin, mais le différentiel est tel que, pour une fois, j’écouterai l’alliance du palais et du porte-monnaie.


Returning to Paris at the end of July, we unpack our suitcases and try to recover. Seven weeks on the road, if traveling opens the young people minds, it kills the elderlies. This opens a three weeks window for Susan to get back in touch with Paris, return to the places she loves. To gain her independence, she now must also master the Parisian metro.

And this is where a moment of anxiety begins. Decoding the map of the subway gives Susan a hard time. Vanessa, as a real professional of pedagogy, resumes the training from scratch. In doing so, she restores the necessary bases for the next step: the practical test for which Susan shows beautiful dispositions if she finds motivation. And in terms of motivation, two carrots are offered. The first is a solo walk to Les Puces de Vanves, a cozy Flea Market. The second carrot is a blind tasting of two quality Bordeaux wines. Susan having passed the Metro Test with flying colors, « Cum Laude » as it is said in the US, it was possible to move on to the second carrot, the blind tasting of two bottles.

Initial test conditions

The two bottles are presented in the picture above. The first one is a 2007 vintage bourgeois Médoc acquired at COSTCO last December, for less than 50€ per case of six bottles. The second, it was bought from Nicolas, a famous Wine Dealer,  for 40€. This later is a 2017 Saint Julien, production that should top any competition.

The test itself

After cleaning the palate and the tongue with a terrine of mackerel enhanced with a light lemon twist on a  barely toasted slice of bread, the two glasses filled out of Susan’s sight are presented. One has a beautiful dark red dress, the other offers beautiful red dress too but significantly less sustained. Up front, the nose of the first offers more marked aromas. Once in the mouth, Susan and I converge to affirm that the second does not offer the expected taste in mouth, way too light, it does not stay in mouth.

Verdict

The bottle for less than 10€ kicks the 40€ one to square one. If the clothing does not make the monk, the price does not make the bottle. Promised, if I’m back in France in December, I will test COSTCO’s offering and load my cellar for at least a one year of decent drinking. Not nice for my local Wine Dealer, but the differential is such that, for once, I will listen to the alliance of the palace and the purse.


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Tour de France / Etape 9

26 juillet 2021 / Amboise

En chemin pour Amboise, une halte sur les bords de Loire.

Halte dans un village troglodyte.

Arrivée à Amboise, somme accueillis par un vol de Montgolfières.

La fatigue du voyage finit par se faire sentir.

Restait la visite du Clos Lucé.

La chambre de Léonard.

Susan tente de cacher l’évidence qu’elle est le modèle rêvé des plus grands artistes.

Une dernière balade, demain ce sera le retour à la maison. 7 semaines de voyage.
Si les voyages forment la jeunesse, ils épuisent les vieux.
Home Sweet Home.


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Tour de France / Etape 8

19 juillet 2021

Après la Vendée et Saint Jean de Monts, les Pays de Loire, les portes de la Bretagne.

Sommes accueillis par Annie et Raoul. Un superbe Dimanche / Lundi.

Une des dernières étapes : la Roche Bernard. Deux retours sur de vieux souvenirs sont prévus.
Jean-Noël et son épouse. Avec Jean-No nous nous retrouvons après une vingtaine d’années.
Un plaisir renouvelé. Promis nous repasserons en région.

Carnac et ses Menhirs.

Pause à la Trinité / Mer, heureusement le fumeux Jean-Marie est absent, l’air est donc respirable. Tentons de trouver un estancot sur le port pour nous restaurer. Rien de tentant.

Google nous propose une solution. Tentons notre chance et ne regretterons pas.
Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas, les huîtres sont belles, le bulots à point, la vue inoubliable.

Cadre somptueux, la photo le confirme.

De retour à la Roche Bernard, nous sommes accueillis par un concert de Rock Breton.

Vue de la chambre d’hôtel le jour de Marché. Susan s’en donnera à cœur joie.

Si avec Jean-No nous avons mesuré une vingtaine d’années de séparation, avec André nous pouvons aisément en ajouter une dizaine.
La fidélité n’est pas un vain mot, le plaisir de se retrouver non plus.

Sur les conseils avisés d’Annie et Raoul, une pause au Sarah B.

Le décor est à la hauteur des assiettes servie.
Quant à Susan, elle l’aura bien descendu, l’escalier.

Après la Roche Bernard, une halte à Nantes et un déjeuner léger passage Pomeraye.
Susan en profite pour partager ses impressions avec Lance ,son fils, qui est en Floride.

Repas terminé, la balade se poursuit.

Réflexions, réflexions…

Après avoir traversé l’Atlantique en avion, Susan traverse la Loire en Ferry.
Dans quelques minutes nous rejoindrons Olivier et Françoise.

Et voila, ensemble autour d’une belle table.

Et le samedi suivant ces deux amoureux se marieront.
Il convient de confirmer que ce n’est pas après avoir descendu les bouteilles qui décorent la table qu’ils ont pris cette belle décision.Avant de les abandonner et poursuivre notre voyage, un voyage en Nostalgie autour d’un Flipper.

A chacun ses expertises, ici le Roi de la Fourchette.
Demain ce sera la dernière épate, Amboise et la Clos Lucé.


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Tour de France / Etape 7

12 juillet 2021

Avons quitté Andorre pour rejoindre Saint Jean de Monts.
Une étape est prévue à Rocamadour.

Juste avant midi, l’heure naturelle du déjeuner, pause à Cahors et visite de son fameux pont.

Pont qui surplombe une écluse.

Pont dont le Diable garde une des tours.

Sans oublier le nécessaire Cocorico. Et oui le téléphone n’est pas une invention US.
Cela dit les américains ont industrialisé l’objet et l’ont rendu utilisable.


13 juillet 2021 Rocamadour / Gouffre de Padirac

Rocamadour ville posée à flanc de falaise.
Une balade athlétique, si ça ne descend pas, ça monte.

Et après Rocamadour, le Gouffre de Padirac, une découverte pour Susan.

Un Disney Land élaboré par la nature.

Et les sculptures, les couleurs. Pas forcément simple pour restituer la réalité sans flash.

Sans un passage à la Boutique aux Souvenirs, une visite n’en serait pas une.
Demain nous ferons halte à Limoges.


14 juillet 2021 Limoges

Susan se prépare à admirer la gare de Limoges connue sous le sobriquet de « la Mosquée ».

Sans oublier la Mairie construite en MDCCCLXXV, c’est gravé sur le fronton.
Qui peut me confirmer la date d’achèvement des travaux.


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Tour de France / Etape 6

10 juillet 2021 – Andorre

Départ de Biarritz. SNAFU : (Situation Normal All Fucked Up).
Non seulement il faudra rejouer Tetris pour charger l’auto, mais il faut aussi fermer les valises.
Un problème récurent.

Une fin de voyage dans le coton.
Pas évident dans cette vue de profil, le coton est devant, pas sur les côtés.

Plus près de la réalité dans celle-ci.
La solution, un pied léger et ne pas rentrer l’aiguille du compte tour dans la boîte à gants.

Pour nous accueillir, le choc du politiquement correct : une Porche électrique.
La beauté du cycle Beau de Rochas, l’illustre inventeur du moteur à 4 temps, se dilue.
A quand une Ferrari non avec un V12 mais en 12V.

Andorre, lieu de traitement privilégié de la fièvre acheteuse,
se prête aussi et surtout à de belles balades en forêt, donc aussi au picnic.

Une fois le repas achevé, bouteilles bues, pendant que les hommes refont le monde,
les compagnes, à la fois concubines et épouses, partent pour un tour pédestre du lac.

Il est temps de rentrer à la maison.
Juste avant de reprendre le volant, Catherine tente de m’insuffler un zeste d’énergie.

Susan, comme tout un chacun, consulte l’état du Monde ainsi que ses courriels.
Gouverner c’est prévoir, Susan applique cette maxime à la lettre.
En aucun cas elle ne se sépare de son centre de calcul. Cela dit, moi non plus.


Balade acquatico-gastronomique du samedi

Claude nous propose une virée aux Bains de Llo.
Pas de panique, malgré l’haurthogruffe, c’est en France.
Et pour nous motiver, le programme inclut un repas dans un Esctancot chinois en Espagne.
Ce dernier offre, le samedi, un buffet qui inclut du homard à volonté.

Conférence au sommet dans l’eau, normal nous sommes à Llo, à 35C.
Pour les réticents au système métrique, source de beauté de la mesure physique,
le passage dans l’immonde Fahrenheit se fait comme suit : (35 -10%)x2+32 soit 95F.
Certains, les anglo-saxons en particulier, se grattent l’oreille droite avec la main gauche.

Tel un nouveau Bouddha, je médite, sans encore publier,
sur la pénibilité d’une retraite dans des conditions difficiles.

Parfois, ces méditations imposent une comparaison des points de vue.
Comparaison, certes, mais en aucun cas confrontation.

Pendant ce temps, Susan fuit avec véhémence les paparazzis qui assaillent la Princesse.

Après Susan, à mon tour je profite d’un massage crânien.
La méditation à venir n’en sera que plus profitable.

Devant l’efficacité de la thérapie, Claude en fait de même.
Les reconstructions à venir du Monde n’en seront que plus pertinentes.

Une fois la thérapie achevée, sans perdre de temps,
les deux reconstructeurs se remettent à la tâche.
Veuillez, svp, noter la présence de l’accent sur le A.
Les deux reconstructeurs ne sont en aucun cas des taches, juste des tâcherons.

Une fois de plus, la Princesse est mitraillée par son paparazzi personnel.
Avec un professionnalisme achevé, elle lui livre son sourire de compète.

Claude tient ses promesses, le homard rejoint l’assiette de Susan pour son dernier voyage.
Il va de soi que c’est le dernier voyage du homard, pas celui de Susan, bande de négatifs.

Son frère, le deuxième homard, à défaut de chanter Omar m’a tuer, pour son dernier voyage,
en fait de même dans celle de Claude.

Les bains, le repas, les libations achèveront le paparazzi qui sombre, comme d’habitude dans une somnolence méritée. Une fois de plus, tous ensemble, soulignons la dure réalité à laquelle sont confrontés des Anciens. Quelle Injustice.

Au sortir de l’Estancot, ventres pleins, nous sommes confrontés à un OVNI.
Chacun pensera reconnaître une R5. Les apparences sont trompeuses.
Un clic sur cette même photo vous donnera la solution.
Pour prendre en compte les deux portes arrières, la R5 devient une R7.
Quatre portes et un coffre. Cinq horreurs. A fuir.

Demain dimanche, en Bidochons nous nous transformerons, le Tour de France, le vrai, fait étape en Andorre.


11 Juillet Tour de France  (l’autre) propose son Etape du jour

Voila, le cadre est posé, les Bidochons vont sévir.
Et pour mieux sévir, l’organisation du Tour de France offre à Susan un passage sous le balcon de Claude et Cathy.

Les spectateurs aboient, la caravane passe,
nous descendons pour tenter de récupérer quelques Trophées.

Pour ajouter au plaisir de Susan, Cochonou défile avec ses 2CV.

Susan ne cache pas sa joie d’avoir mis ses mains sur un superbe sac.
Il fera des jaloux en Floride.

Les spectateurs attentent les coureurs.

Des habitants se préparent à célébrer une victoire d’étape américaine,
la première depuis 10 ans.

Et voila le vainqueur de l’étape.

Il aura fallu l’adresse de Catherine qui depuis son balcon aura su capturer la vitesse de passage.

Soyons clairs, si pour le spectacle, c’est mieux à la télévision,
en revanche si l’on souhaite jouer les Bidochons, YAPA photo,
il faut se trouver sur le bord de la route.

Merci à Cathy et Claude d’avoir fait passer le Tour de France cycliste sous nos fenêtres.
Demain, le Tour de France, le vrai, celui de Susan reprend la route pour une étape de moyenne montagne en direction de Rocamadour et du Gouffre de Padirac. Stay Tuned.


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Tour de France / Etape 5

5 juillet 2021 Semaine à Biarritz

Première balade sur la plage de Biarritz.

Halte devant l’Auberge de Jeunesse (YMCA) où les jeunes mariés, voir l’étape Egletons, vont passer leur Lune de Miel. Côté hébergement on a vu pire.

Nous poursuivons vers Anglet où l’accès au restaurant du phare nous est refusé pour cause d’absence de masque.

Croisons une Jaguar dont l’immatriculation appelle un détournement.
En argot US, FAG est une insulte adressée à une personne dont les choix personnels ne vont pas vers l’hétérosexualité.
Je mourrais d’envie de Photoshoper la plaque.

Le mercredi soir nous avons rendez-vous avec les jeunes mariés au Bahia Beach de Bidart.
Susan découvre sur la plage un monument dont la signification nous échappe.

Vêtu de ma Salopette Smoking, j’attends de pied ferme nos amis.

Conformes à leurs habitudes, ils débarquent à l’heure.
Ils l’ont bien descendu.
Une fois les libations absorbées, saurons-nous la remonter, la côté.

Portions gargantuesques pour nous.

Même chose pour eux.
Finirons néanmoins capables de remonter la pente et rejoindre nos destriers.

Visite au château Abbadie. A peu près aussi intéressant que la villa Vizcaya à Miami.
Un rien décevant.

Halte téléphonique pour prendre les dernières nouvelles de la famille restée en Floride.

La balade se poursuit.

Et tant qu’à faire les touristes, autant le faire vraiment.

Si Susan était atteinte de mal du Pays, il suffirait de passer une nuit dans cet hôtel.

Quelques élément d’archéologie routière.

Finalement ces bornes kilométriques ont la vie dure.
J’en ai trouvé d’autres y compris dans la ville.

Invités chez Marie et Philippe, encore un repas d’anthologie.

Pendant que les femmes travaillent, les hommes refont la planète.

Et pour conclure un somptueux repas, le dessert sera « The Cherry on the Cake ».

Enfin, pour conclure la dernière journée en pays basque un immeuble sans réelles prétentions.
Sans prétentions, certes, mais pas sans histoire.
Il fut un hôpital, une antenne de la médecine du travail, il est devenu un immeuble d’habitation.

Cette plaque commémorative atteste de son histoire.

Demain nous quittons Anglet et nos amis, direction Andorre pour d’autres rencontres.


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Tour de France / Return of US politics

4 juillet 2021

English version below the French one


Ce n’est pas parce que je suis en vacances que les News US ne me parviennent pas, c’est la beauté du Web et des terminaux portables. Un sondage montre une incompréhensible et pourtant bien réelle division marquée par les opinions politiques : 95% des Démocrates sont vaccinés ou prêts à recevoir le vaccin, 50% des Républicains y sont opposés.

Ce type de position liée à un choix dit politique appelle quelques remarques. Aujourd’hui, il est démontré que le bénéfice de la vaccination écrase les risques liés au refus. Une fois vacciné, les risques d’une infection grave, d’une hospitalisation ou d’un décès sont quasiment nuls. Ce refus est celui du refus de la science, refus de la rationnalité. Ce refus n’a pas que des inconvénients, les négationistes seront infiniment plus nombreux à contracter les formes graves de la maladie. Au sortir de la crise ils seront moins nombreux donc moins influents dans les scrutins à venir.  C’est une bonne nouvelle sur le long terme.

Coluche affirmait, nul ne contestera la justesse de son affirmation :
« Il vaut mieux être bourré que con, ça dure moins longtemps. »
Vaccinez-vous, les conséquences d’une infection COVID sont éternelles.


Just because I’m on vacation doesn’t mean the US News doesn’t reach me, the beauty of the Web and mobile devices. A poll shows an incomprehensible yet real division marked by political opinions: 95% of Democrats are vaccinated or ready to receive the vaccine, 50% of Republicans are opposed.

This type of position linked to a so-called political choice calls for a few remarks. Today, it has been shown that the benefits of vaccination outweigh the risks associated with refusal. Once vaccinated, the risk of serious infection, hospitalization or death is virtually nil. This refusal is that of the refusal of science, refusal of rationality. This refusal offers some advantages: the negationists will be infinitely more numerous to contract the serious forms of the disease. At the end of the crisis, they will be fewer in number and therefore less influential in the upcoming elections. This is good news in the long term.

Coluche, a famous stand up comedian said, no one will dispute the correctness of his statement:
« Rather be drunk than stupid, stupid is forever. »
Get vaccinated, the consequences of a COVID infection impact your life forever.


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Tour de France / Etape 4

27 juin 2021

Voila, nous sommes arrivés à Egletons pour participer aux célébrations du mariage de Corinne et Philippe.

Devant l’Hôtel, ma prolétarienne trottinette ne fait vraiment pas le poids.
Honnêtement, elle manque de chevaux.

Jaloux comme un pou, je prends la pose devant le nouveau destrier du marié.
Vous êtes priés de noter la Salopette tendance Smoking soulignée par une cravate en soie.

Revenons à nos moutons, je veux dire à nos mariés.
Ils ouvrent le bal. De mon côté, sachant le désir de Susan de danser, je n’ai pas manqué de lui écraser quelques arpions lors d’un Slow à venir.
Malheureusement, pour la suite de la soirée, le niveau sonore imposé par le DJ me fera fuir.
Vers une heure du Mat, l’oreiller amortira le choc de ma tête dans sa migration vers l’horizontale.

Le Dimanche matin sera pieusement consacré à l’élévation de breuvages préparés localement avec Amour. Quelques échantillons, qui malheureusement ne se multiplieront pas durant le voyage, seront, avec tout le respect qui leur est dû, déposés dans le coffre de mon destrier.

Avant de partir pour le déjeuner, un hommage au fondateur de cette respectable secte.

Philippe, dans un naturel élan mégalomaniaque, présente une modeste offrande en vue de son sacrifice sur l’autel de l’Apéro.

Afin de rassembler les ouailles, l’épouse entonne le rappel.

Un Week-End bien chargé, tant par l’emploi du temps que par les libations.
Un remerciement au sommelier, probablement Philippe, qui par ses choix judicieux, nous aura évité, malgré les quantités gargantuesques, les bobos à la têtête dus à les breuvages frelatés.


29 juin 2021

En route pour Anglet (64) où nous avons prévu de passer une semaine, le voyage aura été ponctué par une nuitée à Auch. Pas grand chose à signaler sinon que la limitation à 80km/h sur la N21, vitesse propice à l’ennui, est génératrice d’assoupissements particulièrement accidentogènes. Certes nous les avons évités, en cela je dois remercier Susan qui aura su faire preuve d’une discipline toute Germano-Est Européenne.

Courte nuit de récupération à Auch.

Deux belles étapes.


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