Une nièce de Susan a été engagée par une société française qui fabrique et vend des selles de haut de gamme, Voltaire. Comme cette société expose son savoir faire à la foire de Wellington, nous sommes allés la rencontrer.Trois mois sans interruption, des show, des compétitions, une occasion de vendre fourguer tout ce qui tourne autour du cheval.
Une balade chez les différents exposants montre qu’en ce qui concerne le prix des objets vendus, une règle locale s’applique : The sky is the limit.
Onéreux reste en dessous de la vérité.Etonnant, le savoir faire français est valorisant, au moins trois selliers s’en prévalent.La ponctualité étant la politesse des rois, j’ai mis à l’heure ma montre virtuelle à l’heure fournie par l’affiche. De superbes espaces que je n’ose nommer stades permettent le déroulement simultané de compétitions. De mon côté, après la montre virtuelle, je m’essaie à l’équitation virtuelle.Enfin, pour les froussards ou les esthètes, des chevaux de ciment accueillent les visiteurs.
Arrivés trop tard, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt affirmait Napoléon, nous n’avons pas vu de vrais chevaux s’exprimer. Ce n’est que partie remise car, chaque année, cette foire de 3 mois se tient à Wellington.
Enfin pour conclure, les derniers potins.
Un aérodrome ainsi qu’un vaste programme immobilier avec écuries attenantes est en construction en bordure de l’espace abritant la foire. Preuve que les promoteurs de cette manifestations croient en sa pérennité. Lorsque l’on perçoit l’expression de l’immense richesse que représente cette minuscule partie de l’iceberg du pognon, on peut s’autoriser à penser qu’un renversement de la doxa actuelle “moins d’impôts pour les riches” pourrait se voir enfin opposer un réajustement.