10 juillet 2021 – Andorre
Départ de Biarritz. SNAFU : (Situation Normal All Fucked Up).
Non seulement il faudra rejouer Tetris pour charger l’auto, mais il faut aussi fermer les valises.
Un problème récurent.
Une fin de voyage dans le coton.
Pas évident dans cette vue de profil, le coton est devant, pas sur les côtés.
Plus près de la réalité dans celle-ci.
La solution, un pied léger et ne pas rentrer l’aiguille du compte tour dans la boîte à gants.
Pour nous accueillir, le choc du politiquement correct : une Porche électrique.
La beauté du cycle Beau de Rochas, l’illustre inventeur du moteur à 4 temps, se dilue.
A quand une Ferrari non avec un V12 mais en 12V.
Andorre, lieu de traitement privilégié de la fièvre acheteuse,
se prête aussi et surtout à de belles balades en forêt, donc aussi au picnic.
Une fois le repas achevé, bouteilles bues, pendant que les hommes refont le monde,
les compagnes, à la fois concubines et épouses, partent pour un tour pédestre du lac.
Il est temps de rentrer à la maison.
Juste avant de reprendre le volant, Catherine tente de m’insuffler un zeste d’énergie.
Susan, comme tout un chacun, consulte l’état du Monde ainsi que ses courriels.
Gouverner c’est prévoir, Susan applique cette maxime à la lettre.
En aucun cas elle ne se sépare de son centre de calcul. Cela dit, moi non plus.
Balade acquatico-gastronomique du samedi
Claude nous propose une virée aux Bains de Llo.
Pas de panique, malgré l’haurthogruffe, c’est en France.
Et pour nous motiver, le programme inclut un repas dans un Esctancot chinois en Espagne.
Ce dernier offre, le samedi, un buffet qui inclut du homard à volonté.
Conférence au sommet dans l’eau, normal nous sommes à Llo, à 35C.
Pour les réticents au système métrique, source de beauté de la mesure physique,
le passage dans l’immonde Fahrenheit se fait comme suit : (35 -10%)x2+32 soit 95F.
Certains, les anglo-saxons en particulier, se grattent l’oreille droite avec la main gauche.
Tel un nouveau Bouddha, je médite, sans encore publier,
sur la pénibilité d’une retraite dans des conditions difficiles.
Parfois, ces méditations imposent une comparaison des points de vue.
Comparaison, certes, mais en aucun cas confrontation.
Pendant ce temps, Susan fuit avec véhémence les paparazzis qui assaillent la Princesse.
Après Susan, à mon tour je profite d’un massage crânien.
La méditation à venir n’en sera que plus profitable.
Devant l’efficacité de la thérapie, Claude en fait de même.
Les reconstructions à venir du Monde n’en seront que plus pertinentes.
Une fois la thérapie achevée, sans perdre de temps,
les deux reconstructeurs se remettent à la tâche.
Veuillez, svp, noter la présence de l’accent sur le A.
Les deux reconstructeurs ne sont en aucun cas des taches, juste des tâcherons.
Une fois de plus, la Princesse est mitraillée par son paparazzi personnel.
Avec un professionnalisme achevé, elle lui livre son sourire de compète.
Claude tient ses promesses, le homard rejoint l’assiette de Susan pour son dernier voyage.
Il va de soi que c’est le dernier voyage du homard, pas celui de Susan, bande de négatifs.
Son frère, le deuxième homard, à défaut de chanter Omar m’a tuer, pour son dernier voyage,
en fait de même dans celle de Claude.
Les bains, le repas, les libations achèveront le paparazzi qui sombre, comme d’habitude dans une somnolence méritée. Une fois de plus, tous ensemble, soulignons la dure réalité à laquelle sont confrontés des Anciens. Quelle Injustice.
Au sortir de l’Estancot, ventres pleins, nous sommes confrontés à un OVNI.
Chacun pensera reconnaître une R5. Les apparences sont trompeuses.
Un clic sur cette même photo vous donnera la solution.
Pour prendre en compte les deux portes arrières, la R5 devient une R7.
Quatre portes et un coffre. Cinq horreurs. A fuir.
Demain dimanche, en Bidochons nous nous transformerons, le Tour de France, le vrai, fait étape en Andorre.
11 Juillet Tour de France (l’autre) propose son Etape du jour
Voila, le cadre est posé, les Bidochons vont sévir.
Et pour mieux sévir, l’organisation du Tour de France offre à Susan un passage sous le balcon de Claude et Cathy.
Les spectateurs aboient, la caravane passe,
nous descendons pour tenter de récupérer quelques Trophées.
Pour ajouter au plaisir de Susan, Cochonou défile avec ses 2CV.
Susan ne cache pas sa joie d’avoir mis ses mains sur un superbe sac.
Il fera des jaloux en Floride.
Les spectateurs attentent les coureurs.
Des habitants se préparent à célébrer une victoire d’étape américaine,
la première depuis 10 ans.
Et voila le vainqueur de l’étape.
Il aura fallu l’adresse de Catherine qui depuis son balcon aura su capturer la vitesse de passage.
Soyons clairs, si pour le spectacle, c’est mieux à la télévision,
en revanche si l’on souhaite jouer les Bidochons, YAPA photo,
il faut se trouver sur le bord de la route.
Merci à Cathy et Claude d’avoir fait passer le Tour de France cycliste sous nos fenêtres.
Demain, le Tour de France, le vrai, celui de Susan reprend la route pour une étape de moyenne montagne en direction de Rocamadour et du Gouffre de Padirac. Stay Tuned.