Trump et la presse
Fake News aura été une des phrases clef de l’existence politique de Trump, ce terme aura fait l’objet d’une page de cette rubrique.
La presse est donc la cible privilégiée de Trump. Il faut souligner que lors de sa campagne en 2016 et au début de son mandat, la presse avait été qualifiée par Trump de “Ennemy of the People”, ennemie du peuple, pas moins. La presse se venge, elle a tout son temps, Trump, par ses excès, ses mensonges avérés, lui fournit la matière utile, pas besoin de faire les poubelles, pour ces dernières, Robert Mueller le procureur spécial s’en occupe : après six mois d’enquêtes, début novembre 2017, un voile se lève et ce n’est pas fini.
Trump et le monde du Spectacle
Trump aura réussi à se mettre à dos le monde caustique du spectacle. Il existe à la TV US une tradition de “Late Show”, émissions publiques dans laquelle un “Anchor Man” structure la soirée autour d’un monologue d’introduction, monologue suivi de réception sur le plateau d’artistes, potiliticiens… auxquels il convient de passer les plats (les aider à se mettre en valeur), mais pas à tous les coups. Parfois l’interview dérape, mais rarement, l’invité connaît les règles du jeu, le rire permet à l’invité de ne pas sombrer dans le ridicule.
Ces Late Shows ont leur vedettes. Le pionnier, la référence, aura été Johnny Carson qui, à partir de 1962 sur NBC, tiendra son émission en Prime Time pendant des décennies. Le lien Johnny Carson pointe vers un article français minimaliste. Si vous le souhaitez, Google vous guidera vers d’autres articles plus étoffés mais en anglais. Gardez en mémoire que ces émissions sont des sources importantes de revenus lorsque l’audience est là et que donc la publicité peut être facturée au prix fort.
Compétition d’audience il y a et parmi les champions du Late Show, Stephen Colbert est une vedette incontestée.
Pour ceux que l’anglais ne rebute pas, quelques exemples de moments télévisuels.
Le triangle infernal : Trump – FOX – Colbert
Lors de cette interview, le cireur de pompes de FOX News, Lou Dobbs, offre à Trump la possibilité de se couvrir de ridicule, ce que Trump, en grand communicateur, ne rate pas. N’oublions pas qu’en France nous avons eu, nous avons encore nos cireurs de pompes. Michel Droit, Jean Benedetti (alias Beni-oui-oui) furent des exemples de passeurs de plat, mais jamais ils n’avaient oser le niveau de servilité auquel Dobbs est arrivé.
Une interview bidonnée
Une Interview où l’on mesure l’intelligence de l’un et la bêtise de l’autre
Une hilarante interview d’embauche pimentée d’auto dérision de part et d’autre. Obama en fin de mandat travaille son CV avec Stephen Colbert.