Par un chaud Samedi de Novembre,
l'aérodrome grouille d'activité, les nombreux membres
s'affairent autour des avions et les préparent au vol. On sent ce bourdonnement. Plus sérieusement, j'ai un rendez-vous Gastronomique à Berre la Fare avec un cuistot d'anthologie. Mais non le chef ne cuisine pas l'anthologie, l'anthologie c'est parfaitement indigeste, c'est sa réputation qui est d'anthologie. |
|
Un chef pour un repas pour quatre, chef compris. Dans un cadre admirable, des huitres précèdent un pot au feu. Le tout sera arrosé d'un Vouvray pour les fruits de mer et d'un Cornas. Mais non le sommelier ne les porte pas, les cornes, le Cornas c'est pour la viande et le fromage. En fait le point d'orgue de cette journée est d'avoir pu obtenir, pour trois mois, une autorisation de l'administration, la DGAC. Cette autorisation permet de demander la permission de se poser à Berre la Fare. Compliqué, un vrai parcours du combattant. Pour les aviateurs tentés, je peux éclairer le labyrinthe. Ah oui, j'oubliais, le Chef Cuistot est mon frère assisté de sa moitié. Celle-ci a très probablement oeuvré en sous main pour la réussite du repas. |
|
Le retour vers la plateforme se déroule dans un cadre idylliquement rupestre parmi les bosquets de citernes et tours de raffinage. | |
Décollage vers 16:15. A l'approche de l'hiver, la fin de journée est fort piégeuse, la nuit tombe vite. Comme avec mon avion et ma qualification le vol de nuit est heureusement interdit, nous ne trainons pas pour rentrer à Valréas. |
|
Pendant ce vol de retour la lumière rasante de la fin d'après-midi offre des effets superbes. Une fois l'avion remisé dans son hangar, nous rentrerons à Orange la nuit noire tombée. |