USA winter 2016 / Une journée ordinaire

Perdu à deux pas de la US1, à Fort Lauderdale, se trouve un drôle de musée tenu par la veuve d'un bonhomme qui est tombé amoureux d'une icône de l'automobile, PACKARD.

Si la société PACKARD n'a pas survécu à la course industrielle des années 50, elle laisse dans l'histoire de l'automobile une trace indélébile.

A chaque visite dans la région, un pélerinage dans ce lieu est passage obligatoire, cette fois encore je ne déroge pas à la règle et comme j'ai un côté prosélyte, j'ai entraîné deux amis et mon frère.
Claude et Loulou, bien que non fana de la bagnole, se régalent. Il faut dire que ce lieu offre une collection facile à lire, centrée sur une seule marque, lieu de libre circulation qui ne mentionne que deux contraintes :
1- pas de flash
2- ne pas toucher aux objets exposés

Cette dernière contrainte que chacun ici respecte religieusement aurait été un calvaire pour certains que j'ai bien connus et qui sont par nature fort peu respectueux des consignes, ce qui me hérissait le poil et me rendait peu convivial.
Les automobiles pour les grands sont une chose, celles pour les enfants ne sont pas oubliées.

Mon petit-fils Lucien aurait été demandeur d'un tour dans une de ces autos.
Vous les Zamoureux de la bagnole vous repérez une Studebaker, un des derniers élégants coupés produits ici aux US.

Studebaker donc ?

Et bien non et aussi oui. Est-ce possible ?

A la fin des années cinquante Packard et Studebaker avaient fusionné avec l'espoir, qu'ensemble, ils atteindraient une taille suffisante pour se développer et surtout survivre. Certains modèles étudiés par l'un ont été produits conjointement par les deux sociétés.

Cette Studebaker porte sur son capot la marque Packard.

Cette fusion-association, un peu contre nature, n'aura pas donné les effets escomptés, elles ont toutes deux cessé d'exister au début des années 60 non sans avoir lancé une dernière automobile la Packard Caribbean, un cabriolet superbe, le chant du cygne.
Et pour bien terminer la journée, nous sommes partis à la chasse au Pélican, chasse d'images bien sur.

Et les images qui suivent se passent nateurellement de commentaires.
Sous le regard inquisiteur du Pélican, nous plions notre appareils et rentrons pour un apéro bien mérité.

Santé !



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