USA winter 2016 / Un jour dans les Caraïbes

Avec le frangin nous avons décidé de passer une journée dans les Caraïbes.

Comme je vis à Orange et que le prince qui y régnait se nommait Orange Nassau, il était fort tentant d'aller voir de quoi il en retournait.

Non, nous n'y sommes pas allés en paquebot mais en avion. Pour un Pif-Paf dans la journée, nous n'avions pas le choix.
Un bar typiquement couleur locale s'affiche. Si mes enfants dans leur vie préparentale m'avaient accompagnés, je n'y aurais pas échappé à ce vrille-tympan.

Etre vieux n'a pas que des inconvénients.
Je suis poursuivi.

Another Private Joke !
Et dans Charlotte street que trouve-t-on ?

Fastoche, un "Centre Financier". A eux seuls la banque et le tourisme représentent 60% du P.I.B. de l'archipel.
Du restaurant où nous avons décidé de refaire les niveaux, liquide et solide, nous pouvons observer l'arrivée des PCBN (Promène Couillons Bronze Nanas).

Un tour sur ce genre de catamaran n'était pas l'objectif de la virée, nous ne sommes, mon frère et moi, ni Couillon ni Nana.
OUF !

En revanche si la vue depuis la terrasse du restaurant est vraiment superbe, les prix sont astronomiques. 100€ pour 4 bières et trois amuse-gueule.
Après une demie queue de Langouste accompagnée de trois ou quatre grains de Maïs, le Frangin s'interroge sur la façon d'attaquer ces deux beignets de galinacé pré-pubère (poulet).
Si les traditions de la cuisine roborative ne sont pas encore parvenues chez nos ennemis préférés (Et Merde à la Reine d'Angleterre qui nous a déclaré la Guerre), les Bahamas, bien qu'indépendants depuis 1973, font toujours partie des joyaux de la Couronne.

La tenue irréprochables des flics locaux en est est la preuve irréfubable. Nous sommes bien dans la périphérie de la Couronne.
Entre les paquebots qui ne sont pas à proprement parler légers, notez l'enseigne "Fat Tuesday". Traduction mot à mot "Mardi Gras".
Les canons qui défendent la Bay doivent être rechargés par la gueule. Un peu d'exercice après un repas peu roboratif permet de faire passer quelques aigreurs d'estomac.
Si l'exportation des traditions britaniques fait que dans les Bahamas on conduit à gauche, le panneau de Public Parking a probablement été importé de Nouvelle Zélande ou d'Australie.
Le restaurant de Bruno a fait faillite, Pierre Perret avait prévu le coup dès 1964.

L'histoire est une science exacte.
Ici les sautes d'Eole ne sont pas piquées des hannetons.

Soufflé, coulé !
Même les Rolls ne résistent pas.

Un drame.
Serait-ce la version Caraïbe d'une célèbre statue belge.

Si tel est le cas, le pénis est de fort belle taille.
Et pour clôturer ce reportage dans la mégalomanie, veuillez observer depuis le taxi qui nous reconduit à l'aéroport, un FLOP à 3 miliards de $.

Ce complexe hotelier est en plan depuis deux ans, le budget initial a été multiplié par 3. Les entrepreneurs ont fini par jeter l'éponge.

Ce joint venture sino-bahamien est la preuve que dans un environnement corrompu, peu contraint par des principes éthiques et ou légaux, les initiatives sont vouées à un échec cinglant.

Récapitulons, plus de 100$ pour un repas de type nouvelle cuisine servie chez Jacques Borel, l'inventeur du néfaste food en France, suivi d'une facture de 30$ pour un cocktail et une bière, nous ne reviendrons dans ce coin que contraints et forcés à Nassau/Bahamas.



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