Avons
posé nos valises pour une nuit à Newport sans vraiment
savoir où la main de l'homme mettait les pieds. Le Shilo's Inn, trouvé par hasard, sera un havre de paix, une vue sur le Pacifique imprenable. |
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La balade sur la plage, juste avant le petit déjeuner, fut un premier contact avec le Pacifique. Le bonheur d'une balade sur la plage en solitaire. |
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Images de brume tant de fois répétées, images trop vues, images pourtant que l'on revoit avec plaisir. | |
Nous reprenons la route pour un petit 200 km le long de la côte. | |
Des
parkings le long de cette descente permettent de contempler une
côte découpée, rocheuse, torturée. Un mélange de sable fin et d'activité volcanique qui nous poursuivra pendant cette étape. |
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Route à flanc de falaise, noyée dans une humidité inconnue en France, route qui offre à presque chaque virage un "Spot" pour profiter du paysage. | |
Cape Perpetua. Arbres sculptés par un vent d'Ouest dominant et omni présent, bois échappés des transports fluviaux, érodés par les ressacs, portés par le courant de Humbolt, échoués ici par hasard. |
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Rencontre
de deux cyclistes canadiens, encore plus fêlés que nous.
Ce couple se propose de rejoindre l'Argentine à vélo. Moi qui croyais avoir atteint la folie maximale, je suis battu à plates coutures. Mais au fait, ne seraient-ils pas en train de bluffer. |
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Encore une plage, une crique, la brume, le sable, les rochers. Mais là se trouve un phare, si, cherchez bien à droite, juste derrière les arbres. |
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Et pour arriver à ce phare, un petit kilomètre de marche par un chemin sous les futaies. Bon, j'en conviens, ce n'est pas le phare des Baleines de l'ile de Ré, seulement le phare de Heceta, mais quelle vue superbe. |
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Au loin une formation orageuse qui nous offrira plus tard un roulement de tambour sur la Deuche à coup de grêle. | |
En contre-bas Pierre m'attend, nous reprendrons la route qui passe sur le pont. |
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Et puis soudain, sans transition, la côte passe de la falaise volcanique à la plage de dunes landaises. Un effondrement géologique de plus de cent kilomètres. Au fond l'orage qui se prépare à nous accueillir. |
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En chemin une visite dans un des nombreux magasins d'antiquités. La touche France semble encore vendeuse. |
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Nous approchons de notre étape, Bandon, le soleil se couche. | |
Dernier
moment de lumière, le cargo de Hong-Kong, Port Philip (avec un
seul L), se chargera de bois, son image se reflète dans les eaux
calmes de la baie. Dans cinq minutes nous rejoidrons notre gîte d'étape, un apéro mérité préparera la conclusion de cette journée. Un dîner Steak et Vin de l'Oregon que nous espérons agréable. Quel dommage de ne pouvoir le partager avec vous tous. |