Nous retournons vers cette balieue nord
si accueillante. Les bords du lanc Michigan, en cette saison, ne sont pas vraiment surpeuplés. |
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La marina a perdu tous ses bâteaux partis hiverner sous des hangars pour éviter de se retrouver pris dans les glaces. | |
En
1989, lors d'une formation en Oregon, j'avais acheté un
blouson
des Cubs, le club centenaire basé à Wrigley Field. Il avait après vingt-cinq années de bons et loyaux services, rendu l'âme. Il me manquait. Par hasard nous sommes passés devant le stade et sa boutique de produits dérivés et BANCO, j'ai pu le remplacer. Je ne repartirai pas démuni. |
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La fidélité reste
la fidélité. Il y a déjà fort longtemps, Sacha mon fils m'avait offert une casquette Wrigley Field, elle est désormais rangée, relique hors d'usage, je n'ai pu la remplacer à l'identique. Mais au moins j'aurai la casquette du lieu. |
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Dans une avenue rectiligne, cachée sur un parking, derrière ce restaurant à Pancakes, se trouve une surprise. | |
La surprise c'est une maison qui
déménage. Probablement la définition d'un Mobile Home. |
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Une maison complète en trois
chariots. Nous savions que cela existait, vu à la TV, mais en vrai, sur un parking, nous sommes impressionnés. |
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Nous arrivons au Blues où nous
n'avions pas pu entrer hier car arrivés trop tôt. A nouveau nous avons frisé la correctionnelle, une fois de plus, quasiment les premiers clients. Toujours est-il que nous pouvons choisir notre place, la meilleure évidemment. |
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Un
quator, si si, pas un trio, la photo est trompeuse, le clavier tenu par
un Black impressionnant qui est noyé à droite de
l'image,
produit une prestation remarquable. Le leader du groupe Toronzo Cannon possède une pêche impressionnante, des composition personnelles, beaucoup, quelques rares standards mais revisités. Impossible d'enregistrer quoi que ce soit, j'ai donc inséré un lien vers un concert ici. A écouter sans modération. Une superbe soirée. |
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On
y fait même de belles rencontres, Marie Aimée, une
française installée à Los Angeles par
amour,
repérant qui nous sommes, établit le dialogue. Un couple adorable, laissé ma carte de visite, espérons les revoir lors de notre passage en Californie du sud. A propos de conversation, un truc qui me gêne : tous veulent parler malgré le niveau sonore ambiant. Impossible de comprendre quoi que ce soit de ce qui sort des gosiers, voix écrasées par la musique. Il resterait le langage des signes, mais comme la musique est entrainante, les mouvements corporels rendraient les signes aussi peu compréhensibles que les borborygmes vocaux. Ecoutez la musique ou, comme pour les cigarettes, allez causer dehors. |