Lamotte du Rhone (Planche 2)


Il n'y a pas que les ancêtres qui méritent un regard admiratif, les après guerre aussi.

BMW aura aussi décliné, comme Renault avec la R8 Gordini, l'automobile "Plaisir".

Si celle-ci n'est pas la plus puissante, chacune à sa façon, ces séries de la 1502 à la 2002 TI en auront fait rêver plus d'un.

Ces autos auront redonné à BMW le lustre et l'élan qui ont remis la marque au centre du désir de belles bagnoles.
Et si l'arrière était réussi, l'avant aura marqué le paysage pendant plus de 20 ans.

Seule la DS au deuxième plan peut en dire autant.
A la même époque, en moins sexy mais à un prix plus abordable, Citroen proposait en suite logique à l'Ami 6 une évolution : l'Ami 8.

Toutefois, si l'on choisissait une motorisation décente, le 1015 de la GS, la boîte à chaussure offrait des performances honnêtes que la tenue de route permettait de valoriser.

Et sans sourire, juste à côté, une Spartan, rustique comme son nom mais qui trompe son monde en cachant un chassis et un moteur qui imposent le respect : ces deux composants venaient de la Triumph Vitesse et son légendaire 6 cylindres en ligne.
Et la planche de bord de la Spartan est à la hauteur de cette auto livrée en kit, un moment Kitch.

Que l'on aime ou non ce genre si britanique, cette auto raconte une histoire, celle des petites séries de l'automobile anglaise et ses originalités.
R10 et 204 font un rin de causette.

Et à la même époque, Peugeot la marque la plus conservatrice, avait adopté le moteur transversal et la traction avant sur la 204, le premier modèle "Moderne" de la marque.

Et pour optimiser les ventes l'auto était proposée en Berline, Break, Coupé et Cabriolet.

Par pure charité nous oublierons la R10, un vrai dinosaure, dernier avatar de la 4CV. A conserver précieusement pour montrer comment un constructeur peut tirer sur un concept pendant près de 25 ans.



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