Printemps 1963 et le voyage à Prague (Planche 8)


Grande réunion au Mesnil avec en partant de la gauche, Marie mère de Milan, Hannah sa fille, Raph Esrail, Monette, Jean-Louis, Jacqueline, Evelyne la fille de Ralph et Lilly, Patricia, Jean-Michel, Lilly et Milan dans le rôle du Pater-Familias.

Si à cette époque l'eau courante, froide uniquement est arrivée au Mesnil, l'électricité n'y est pas encore, l'éclairage se fait à la lampe à pétrole et à la bougie.
Avec le Caniche Lack
Monette au départ de son compagnon, adopte un chien qui me fera rêver : Lack.

La grand-mère, Marie, est tombé, elle s'est foulé l'épaule. Cette invalidité ne l'empèchera pas de marcher.
4CV Avant le départ pour prague, la 4CV pose fièrement devant la maison des enfants. Une pièce unique, une cheminée, deux banquettes faisant office de lit.

Un monument architectural.

Pour la petite histoire, cette maison montée par Milan, au pif, le plan dans la tête, sera reproduite par Raph comme abri de jardin à Echouboulains.

Nous sommes partis à Prague avec la 4CV, pas vraiment une auto taillée pour les voyages au long cours. Un voyage presque sans histoires, juste un bris de roulement à bille dans une des roues en Allemagne et nous sommes à Prague.

Un accueil princier, tant pas la famille, que par Zelenka, l'auteur du portait de Jacqueline.

Si ma mémoire est bonne Zorka est sur les genoux de son grand-père, sa maman juste derrière.
Valy
Sur les berges de la Vltava, Jacqueline pose avec en arrière plan le Château.

Zelenka nous a prêté une caméra double 8mm avec laquelle je me prends pour un opérateur pro.

Durant tout ce séjour, le ciel aura été plombé, lourd, un peu comme l'ambiance des pays du bloc communiste. Le secrétaire général du parti, Antonin Novotny, maintient le pays sous une chappe policière.

Nous rentrons vers Paris après un superbe séjour dans une famille qui ne rêve que de nous rejoindre.
Sur le chemin du retour, une fois le sinistre rideau de fer franchi, en bavière du nord, vers Sulzbach-Rosenberg, Jacqueline, grisée par la fatigue et peut-être aussi les premiers rayons de soleil, grille un Stop.

Un camion remorque sur la nationale roule vers Leipzig, il percute la 4CV, tous trois, nous sommes éjectés et miraculeusement vivants.

De cet accident, Jacqueline qui passera une dizaine de jours à l'Hopital, gardera une réticence à la conduite automobile sur route.



Début Album
Planche précédente <-> Planche suivante
RETOUR