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Nous avions quitté les USA en
février sous un temps plus que maussade, nous retournons
Françoise, mon frère et moi, en Floride pour reprendre un
peu de soleil.
Mais tout se mérite et arriver en Floride au départ
d'Orange n'est pas un voyage court. Ce n'est pas pour me faire plaindre
mais réveil à 3 plombes du mat, arrivée sur place
15 heures plus tard, merci les crampes aux fesses, bonjour la fatigue
du décalage qui commence à se faire sentir.
Une fois les contrôles paranoïaques d'entrée sur le
territoire franchis, il reste un petit goût de nostalgie des
files d'attente polonaises de la belle époque du socialisme
triomphant, il faut vaincre son impatience pour enfin disposer de
l'automobile réservée il y a déjà fort
longtemps.
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Si pour le voyage
précédant j'avais choisi une automobile un rien
bourgeoise, tout dans le velours et le confort, cette fois, je fais
dans le Farmer avec un Pick-up truck crew cab Chevrolet Silveraro, un
petit V8 de 6 litres choisi en prévision de transports
d'encombrants.
Françoise prend place à l'arrière pour un premier contact avec l'Amérique, la vraie. |
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Muni des Saints Sacrements du
décalage horaire, je me réveille à 2 heures du mat
(local time) qui correspondent à 8 heures du matin de ma pendule
biologique qui n'a évidemment pas rattrapé le
décalage.
Une lumière hivernale, un brouillard dense, une
atmosphère totalement saturée d'humidité, les
prémices d'une chute de neige s'il ne faisait pas 25°. |
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Et oui, à deux plombes du mat je
pars faire quelques emplettes pour le petit déjeuner à
venir. Walmart, le Carrouf local, local mais dix fois plus gros, est
ouvert 24/24 et 7/7.
Alors les insomniaques vont se dégourdir les jambes. |
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Et une fois la maisonnée réveillée nous partons faire les courses.
Si la nuit promettait de l'humidité, le matin tient les promesses.
Je vous épargnerai la visite chez IKEA où nous sommes
passés faires quelques menues emplettes, car si les prix
n'étaient affichés en US$ en lieu et place de nos bons
vieux €, on pourrait se croire en France.
Les trois ou quatre jours prochains seront consacrés
à des tâches peu propices à une narration, donc
là aussi je vous épargne mes interrogations face aux
fiches de montage et autres râleries associées. |