Novembre 2015 Saint Rambert d'Albon


La semaine précédente nous sommes allés à Paris. Pas en avion, pas en train, en bagnole. La honte.

Pollution, trafic chargé, pluie sur le chemin. Une fois sur place l'horreur des embouteillages.

BEURK !

Alors pour remettre les compteurs à zéro, dès notre retour à Orange, nous avons pris notre avion pour un déjeuner en tête à tête, direction Saint Rambert.
Sur la N7, pas la US1, pas la Route 66, la N7 à moins d'une heure de vol d'Orange, un petit restaurant coincé entre l'aérodrome de Saint Rambert d'Albon et la N7, une sorte de routier pour camioneur-pilote.

Bon je choisi le côté pilote, c'est tout de même plus cool.

Une carte ultra simple, séduction routier oblige, plats bien servis, le tout gentiment préparé et servi avec le sourire, ça c'est la magie hotesse de l'air d'avant le low cost.
Nous avons choisi une grillade saisie à point, le quart de rouge du cru, pas du Grand Cru, un vin simple sans prétentions, un Syrah parfaitement décent, le tout ponctué par une Tatin qui mérite sa Majuscule.

Bon, le café demandé serré avait un peu fuit, pas vraiment expresso italien, mais cela ne ternira pas l'envie de revenir.
Si le vol aller s'est fait loin du sol, disons 1500 mètres, car les turbulences près du sol secouaient l'avion, le vol retour se fera en rase mottes, le plus souvent à moins de 300 mètres.

Pour ne pas se perdre, nous avons suivi le Rhône.
Voler bas, une première pour moi.

Une révélation.
Pour rejoindre notre aérodrome d'attache, nous avons fini notre vol en suivant l'autoroute, l'A7, autoroute que nous avions pris la veille pour rentrer de Paris.

A 220 km/h en vol avec la bénédiction du contrôle aérien, c'est tout de même mieux qu'un malheureux 130 km/h imposé aux automobiles qui rampent devant les radars,  pompes à fric, pompes à stress.

Et si à défaut de prendre la voiture nous avions pris  mon avion (le français est une drôle de langue), au lieu de rouler pendant près de 7 heures, en 3h30 de vol l'affaire était réglée et le tout sans enrichir les escrocs des sociétés de péage.


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