Quiberon Juillet 2015 

Un voyage vers la fraîcheur

	En cette fin de mois de Juillet 2015, il fait tellement chaud que même la piscine n'offre plus le confort d'une fraîcheur nécessaire. Françoise me convainc que retrouver ses enfants à Quiberon sera LA SOLUTION.
	L'avion est révisé, prêt à avaler les bagages, les pleins faits, l'itinéraire planifié. YAPLUKA partir pour un vol de 5h15 si les conditions météo sont favorables. La route prévue passe par le sud du Massif Central, la route Nord n'étant pas favorable pour cause de plafond trop pas.
	Même par la route Sud, un plafond qui descend, un vent contraire très fort, nous contraignent de faire escale à Aurillac peu après 11h. Si nous avons quitté Orange avec des températures supérieures à 35°, Aurillac avec son épaisse couche nuageuse nous propose un petit 15°. Au plan technique, lorsque l'on prend une photo en plongée, le risque de couper les pieds est avéré. C'est confirmé.
	Le vigie de la tour nous conseille de passer par la case resto. Ce qui fut fait derechef.
	Une salle claire et accueillante. Un patron qui ne l'est pas moins. Des prix affichés raisonnables. Une carte qui respire la fait maison, elle tient en intégralité sur un tableau. Une première impression plus que favorable.
	La preuve. Et l'humour n'est pas absent.
	Par gourmandise aéronautique j'ai craqué pour le Concorde Burger affiché en vedette sur le haut du comptoir. AUCUN REGRET, une régalade. Françoise, plus simplement, opte pour un authentique pavé de Salers au beurre basque et piment. En fait il lui sera servi une Poire, morceau unique, réservé aux VIP.
	Servis sans chichis, copieux sans être ridiculement gavants, les plats, fort bien préparés, seront avalés avec plaisir. Dommage que le pilotage l'avion interdise de faire honneur à la cave.
	La météo se dégageant, nous quittons Aurillac vers 13:30. Une première tentative à Saint Pierre d'Oléron pour faire les pleins se solde par un cuisant échec. Les barrages paysans ont interdit le ravitaillement en carburant en bloquant le pont. Fort convivialement le responsable d'aéro-club nous conseille de tenter notre chance un peu plus loin. Une escale à Fontenay le Comte pour un complément en carburant. Nous repartons vers les Sables d'Olonne pour rejoindre la côte.
	Et pour cette fin de voyage ce sera 90 minutes d'émerveillement. Si je connaissais cette région depuis le sol, je ne l'avais jamais vu depuis les airs.
	Noirmoutiers et son pont.
	Le célèbre village des Moutiers en Retz.
	Pornic et son port en eau profonde.
	Saint Michel Chef-Chef qui offre tant de colonies de vacances, une biscuiterie aux fameux petits sablés, dernière ville avant l'estuaire de la Loire.
	Arrivée sur le golfe du Morbihan.
	Un dernier coup d'oeil avant l'arrivée sur Quiberon. Pas vraiment à l'aise pour cause de vent d'Ouest à 50km/h et peut-être aussi par la fatigue. La photo annonce 19:01, nous avons quitté Valréas à 8:45. Il reste à préparer l'avion pour le poser final de la journée. Ce sera chose faite dans 10 minutes.