Toutefois, que les Perret(s), père et fils, du garage Saint Roch de Carpentras, pour leur tenace compétence et leur fier coup de main, soient collectivement remerciés. Les fuites et autres avanies sont désormais de l'histoire ancienne. La 2CV est à nouveau prête pour de nouvelles aventures, par exemple de nombreux allers-retours entre son bercail d'Orange et l'aéro-club de Visan-Valréas où réside mon avion.
Mais revenons à nos moutons. Le temps semblait parfaitement clément, Françoise et moi avions (pas jeu de mots) prévu de déjeuner à Cuers.
Vrai. A Orange, pas de Mistral, avec une petite heure de vol à la clef, le déjeuner se présente bien.
Faux. En arrivant sur Cuers des turbulences à monter les blancs en neige secouent l'avion et son équipage. A croire que le pilote est atteint d'un Parkinson violent. Pour éviter de remplir la rubrique nécrologique des feuilles de choux locales, le déjeuner et l'atterrissage à Cuers sont remis à une date ultérieure. Toujours vivants nous rebroussons chemin.
Nous nous rabattons sur Vinon et son petit restaurant pour faire bombance.
Pour un restaurant ouvert 7/7, les volets clôts offrent un oxymore de qualité.
Si j'osais, je risquerais une analogie avec la convivialité du Club-House de Visan un Mardi de décembre.
Un bel effort : Vinon fait la démonstration des actions utiles pour la promotion de l'aviation légère par la qualité de l'accueil.
Ne pouvant émettre un jugement sur la qualité de la tortore proposée, en attendant mieux, je décerne un trois étoiles parfaitement virtuelles pour la carte.
En revanche, le service restauration et communication mérite un carton rouge pour publicité mensongère.
Dois-je cafter à la DGCCRF ?