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Arrivé à Paris, je me
prépare à mettre la 2CV sur le bateau pour le Grand
Voyage : direction le Havre.
Certains savent déjà, d'autres, et ils sont nombreux, ignorent encore de quoi il s'agit.
Mais si vous restez fidèles au poste, vous ne le regretterez pas.
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Une fois les tâches ancillaires
réglées, je retrouve mon fier destrier à Etampes,
direction Valréas son port d'attache.
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Bien que la météo affiche
couvert et brumeux, je découvre enfin le Pont Canal de Briare
d'en haut, la centrale de Léré affiche au loin son
panache de condensation.
Pour le moment, à cause de la brume, je reste à une
altitude faible, moins de 1000 mètres pour garder l'oeil sur le
sol. |
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Plus tard, sur le Massif Central, avec la bénédiction de Clermont Ferrand, je monte plus haut, beaucoup plus haut. |
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La preuve, l'altimètre affiche FL 95, soit près de 3000 mètres.
A ce moment, Dieu n'est pas mon cousin, je domine le Monde.
Toutefois, il me faudra redescendre sur Terre, c'est la dure loi du Sport.
Comme je suis seul à bord, que la descente exige concentration
et activité assez intense, la suite du voyage ne sera pas
photographiée. |
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Toutefois, une fois posé, dans
le fond du hangar, je retrouve mon autre destrier, le rampant à
deux roues qui aura fidèlement attendu mon retour.
Une fois l'avion nettoyé, vidé,
rangé, le scooter me portera jusqu'à la maison
d'où je complète l'histoire de cette belle semaine. |