11 mars 2021
English version in the second half
- Même en faisant preuve d’indulgence, la gestion de la crise COVID, tant par l’Union Européenne que par le gouvernement de la République française, cette gestion n’aura pas été exempte de bugs, retours en arrière, contre-vérités et contradictions.
Nos bureaucraties pouvaient mieux faire.
Cela dit, il semble qu’enfin une gestion plus efficace de la logistique est enfin mise en place.
Ce samedi 6 mars, sur les conseils avisés de ma benjamine, je me suis inscrit sur la liste des demandeurs d’une vaccination. Mercredi 10 mars j’ai reçu un appel me confirmant que je recevrai ma première injection jeudi 18 mars à 16:00.
Cette prise de rendez-vous appelle trois remarques, à savoir les choix politiques du lieu de vaccination, les contraintes de conservation du vaccin, la dernière enfin sur l’acceptation par les politiques de l’expertise technico-scientifique.
– Les USA ont majoritairement choisi de pratiquer les injections dans des vaccinodromes géants. La France a choisi de multiplier les lieux de vaccination en s’appuyant sur le réseau des pharmacies. Chacun des choix possède ses avantages propres, les décrire ici est hors de propos. Toutefois le point suivant éclaire, au moins partiellement ces choix.
– Les pharmacies sont approvisionnées en Astra-Zeneca qui présente un énorme avantage pour les pharmacies : sa température de stockage facile à gérer avec les outils existants. De leur côté, en concentrant en un seul lieu de nombreux candidats, la gestion de la chaîne du froid devient moins complexe.
– En s’appuyant sur tous les mécanismes disponibles, seul le gouvernement central peut optimiser une opération aussi complexe. Le laisser-faire de la précédente administration US a clairement montré ses limites.Une hirondelle ne fait pas le printemps, ma vaccination n’est pas le bout du tunnel,
mais nous étions au bord du précipice et nous avons fait un grand pas en avant.
- Even by showing indulgence, the management of the COVID crisis, both by the European Union and by the government of the Republic (France), this management will not have been free of bug, backwards, untruths and contradictions. Our Europe bureaucracies could do better.
That said, it seems that finally a more efficient management of the logistics is finally put in place.
This Saturday March 6, on the advice of my youngest daughter, I registered on the list of vaccine applicants at the pharmacy around the corner. This Wednesday March 10 I received a call confirming that I will receive my first injection this Thursday March 18 at 16:00.
This appointment-making calls for three remarks, namely the political choices of the vaccination site, the constraints of vaccine conservation, and finally on the political acceptance of technical-scientific expertise.
– The US has largely chosen to inject giant vaccinodromes. France has chosen to increase the number of vaccination sites based on the network of pharmacies. Each of the choices has its own advantages, describing them here is irrelevant. However the following point enlightens, at least partially these choices.
Pharmacies are supplied with Astra-Zeneca which has a huge advantage for pharmacies: its storage temperature is easy to manage with existing tools. For their part, the US, by concentrating in one place many candidates, the management of the cold chain becomes less complex.
– Using all available mechanisms, only the central government can optimize such a complex operation. The laissez-faire of the previous US administration has clearly shown its limits.A swallow does not make spring, my vaccination is not the end of the tunnel,
but we were at the edge of the precipice and we made a big step forward.
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