31 octobre 2022
De Gaulle disait du Brésil et ce non sans raisons, que
” Le Brésil est un pays d’avenir et il le restera.”
Il y a quatre ans, dans le foulée de la montée des populismes à tendance autocratique, en accompagnant les USA, le Brésil avait porté au pouvoir un autocrate, Jair Bolsonaro. Les choix haineux et racistes de ce sinistre personnage, la destruction de la forêt amazonienne, la négation des droits des peuples de cette région, le creusement des inégalités, donc l’accroissement de l’extrême pauvreté, ces crimes envers la société brésilienne auront creusé sa tombe politique.
Le pendule de la politique, après avoir favorisé une droite fascisante aura rendu le pouvoir à une gauche populiste.
Et le vaincu par les urnes clame une chanson connue aux US sous le vocable “The Big Lie”, à savoir que les élections ont été truquées.
Actuellement aux USA l’ambiance est tendue, la fracture entre les autocrates et ceux qui croient encore à la démocratie semble définitive. En cas de défaite des autocrates US menacent de ne pas reconnaître de résultat. Pourvu que le Brésil montre qu’une voix de transition pacifique est la norme. Dans ce cas tout espoir n’est pas perdu.
De Gaulle said of Brazil and this not without reason, that “Brazil is a country of the future and will remain so.”
Four years ago, in the wake of the rise of autocratic populism, Brazil had brought to power an autocrat, Jair Bolsonaro, by accompanying the USA with the selection of Pinocchio the Pumpkin. The hateful and racist choices of this sinister character, the destruction of the Amazon rainforest, the denial of the rights of the peoples of this region, the deepening of inequalities, thus the increase of extreme poverty, These crimes against Brazilian society will have dug its political grave.
The pendulum of politics, after having favored a fascist right will have returned power to a populist left.
And the defeated by the ballot box proclaims a song known in the US as “The Big Lie”, the elections were rigged.
Currently in the USA the atmosphere is tense, the divide between autocrats and those who still believe in democracy seems definitive. In case of defeat US autocrats threaten not to recognize a result. As long as Brazil shows that a voice of peaceful transition is the norm. In this case all hope is not lost.