Tour USA 2014-2015

17 Décembre San Francisco, enfin !


Les arrivées se font souvent à la nuit tombante, en hiver c'est la loi du genre.

Ici la pluie, en fait des torrents de flotte, ponctuent notre arrivée.
Rendez-vous avec des amis de Pierre, David et Violaine installés ici depuis fort longtemps, originaires de la région d'Orange (Vaucluse et pas Californie).

Dîner dans un Steak House, nous prenons des forces pour demain.
Direction un des aimants à touristes de la ville, Lombard street.

Une confirmation, la ville est construite à flanc de pitons.

Par endroits, le centre de la vieille ville est dans une cuvette, donc globalement à plat.

La ville en s'étendant aura avalé la surface disponible, les rues se croisent perpendiculairement, aucune prise en compte du relief.

Si les démarrages en côte vous effraient, passez votre chemin.
Deux façons possibles d'envisager la prise de vue pour faire percevoir la pente.

Je me demande même si la photo de gauche ne minimise pas un peu la pente.

On comprend pourquoi les autos sont parquées en épi.
Mais avant de vous proposer l'image piège à touristes, un autre poncif, la baie, ses nuages accrochés aux  sommets des reliefs et sa prison de Fleury Mérogis, ici désaffectée.

Bon au plan technique je devais choisir, paysage net et Pierre flou ou le contraire.

Pour ceux qui veulent le paysage net YAKA cliquer ici.
Lors de notre arrivée il faisait nuit, vous aviez provisoirement échappé à Golden Gate Bridge.

En rédaction au lycée on parlait de cliché, image réthorique prévisible, plate.

Ici même chose, le pont en cliché de la promenade à SF, au propre comme au figuré.
Mais revenons à nos Lombards.

Une première descente le photographe assis à la place du mort de peur.
Une deuxième avec le photographe, posté au sortir de Lombard street, pour immortaliser la seconde descente.

Descente applaudie par une foule compacte composée essentiellement d'asiatiques goguenards et peut-être aussi étonnés de voir un pareil dinosaure.

Mille et une photos, la Deuche est désormais célèbre à Pékin.

Quel dommage que la balade Paris Pékin en Citroen a déjà été faite par l'usine, promenade de santé connue sous le nom de "Croisière Jaune", 1931-1932, et un rallye de Bobos déjà fait avec une 2CV.
En bas le centre business de la ville.
Non, je ne rejouerai pas Bullit, la Deuche n'y survivrait pas, moi non plus, bien trop la trouille.

Les descentes en première pour épargner les freins tout en priant les Seigneurs Cardan, Freins et Boîte de Vitesse, la Trinité divine renouvelée, de ne point me lâcher.

Sachant que e=mgh=1/2mv2, le dénivelé est d'au moins 60 mètres, sans freins, en bas j'aurai passé le mur du çon.

Pas preneur !
Des maisons aux couleurs du soleil.
Parfois même des couleurs pétantes.
Liberté des corps, liberté des choix.

Depuis la contestation de la guerre du Vietnam, la Californie a été le centre de la créativité contestatrice, de la libération sexuelle.

Pour le souligner, notre hôtel n'hésite pas à l'afficher haut et fort sur son enseigne.

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