Tour USA 2014-2015

11 Novembre 2014 - Une Soirée Blues


Pierre aura sélectionné un club proche de l'hôtel.

Arrivés sur place nous croisons un couple qui fête l'anniversaire de la Belle.

Pierre partage un moment de sourire et immortalise l'entrée dans le Club de notre premier concert.
A l'entrée du club, le maigrichon de service, après nous avoir ponctionné de quelques piastres, prend la pose.
Nous aurions apprécié de pouvoir grignoter un truc solide pour accompagner la bière.

Raté, rien n'est proposé en dehors des produits du bar.

Le dîner se composera donc exclusivement de liquide.

Pas grave, le repas de midi avait été plutôt robuste, je n'avais pas fini mon assiette, donc pas vraiment affamés.
La soirée sera animée par ce quator qui puise, sans vergogne, pour notre plus grand plaisir, dans les standards de BB King, du R&B.

Rien d'original, mais c'est si bon de retrouver ses repères.
Une chanteuse pleine de Peps, relance la soirée qui suivait des rails bien tracés, un rien plan-plan.

Un coup de TGV, une voix chaude, de l'énergie à revendre.
Devant nous, un couple en cours de formation se cherche et, lors d'une pose, découvrant que nous sommes français, le contact s'établit.

Dave, puisque c'est son prénom, mène un interrogatoire en règle.

Je ne voulais pas parler en détail de notre projet en cours, mais lorsqu'il me demande quelle voiture nous utilisons, je lâche à regret un discret Citroën espérant clore les questions.

A ma surprise il poursuit "2CV" comme si c'était une évidence. Lorsque je lui donne raison, il rigole de joie d'avoir croisé deux vrais fêlés.

Il nous laissera sa carte, je l'inclus dans la mailing liste, j'espère que le contact sera établi.
Un Proud Mary en deux parties, Slow pour débuter, Rock pour terminer, conclut cette première soirée à Chicago.
Le taxi nous ramène, heureux, fatigués et affamés à l'hôtel.

Un mauvaise nuit nous rendra grognons, le chauffage a rendu l'âme dans une chambre minuscule avec deux lits doubles, chambre donnée pour quatre personnes.

De façon un rien misogyne nous nous demandions comment deux couples pouvaient cohabiter dans un tel espace incapable d'abriter fanfreluches et nécessaires à la survie de ces dames en déplacement.

J'entends d'ici les sifflets, demandes de carton rouge, noms d'oiseaux et quolibets, mais je suis convaincu que nous n'avons pas tort. Nos compagnes sont plus agoraphages que nous qui trouvions déjà cette chambre  trop petite.

Demain nous obtiendrons une chambre plus grande avec un chauffage qui fonctionne.

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