Virée du 1 Avril 2013 et ce n'est pas un poisson (Planche 1)

	Au départ de Monteux, par les chemins vicinaux, le long des digues de l'Ouvèze, vous savez cette rivière capable des pires colères, nous avions un point de chute, le Musée... allez, vous savez lire. Un bel alignement d'autos de tous les styles, pour tous les goûts.
	Bon c'est vrai, c'est toujours les mêmes qui friment avec leur bagnoles à ralonge.
	Deuxième halte où l'on fait cohabiter chevaux vapeur et chevaux sur pied. Une halte gouter, avec en vedette, mais non pas l'auto bande d'obsédés et puis il n'y avait pas de Vedettes, donc en vedette, - un bon Crémant d'Alsace ni acre, ni doux, juste bien fait, - des quiches chaudes fort bienvenues par la température hivernale de ce début de printemps et, comme ce jour là est le Lundi de Pâques, - des oeufs apportés par les Cloches qui vont bien.
	C'est toujours les mêmes qui dépassent, surtout lorsqu'ils sont à l'arrêt.
	En Juin 1985, c'est pas hier, j'ai touché une 16S gris métalisé, la même que celle-ci. Gardée 5 ans, utilisée quotidiennement, jamais je n'ai trouvé autant de plaisir à conduire une auto : bien élevée, elle se conduit comme un diesel atmo, 1500t/m en 5ième, elle ne râle pas et reprend, patiement, sans broncher les tours. Mais sur les rapports intermédiaires, le pied dedans, à partir de 4000t/m ça monte, ça monte et en musique. Une réussite, j'en rêve encore. Si des salauds de voleurs ne me l'avaient pas violée, je l'aurais encore. Décembre 90, sur un parking de centre commercial, ils l'ont piquée, fait avec elle une série de casses, elles est revenue méconnaissable, le désamour. Le charme était rompu, je l'ai vendue sans me retourner.