2015 Clap de fin


Ben oui, j'aime la neige, la glisse, le ski.

Avec Françoise nous avons décidé de passer Noël à la montagne.

Raté, peu de neige, en une semaine j'ai aéré mes skis tout juste une demie-journée.
Faut pas insister, la neige est dure comme de la glace, pas vraiment du plaisir au bout des spatules.

Le côté sympa est que je sais encore skier sans prendre de risques mais le ski à tout prix ce n'est plus ma tasse de thé.
Donc si l'anti-cyclone qui stationne sur la Méditerranée perturbe l'enneigement, il offre dans nos régions un temps calme, très favorable à l'aviation légère.

Ce matin les colonnes de fumées de l'usine Saint Gobain me confirment qu'une belle journée est devant nous.

En route pour Mende et son chaleureux restaurant.
Si vous vous souvenez de la quête des Foies Gras vers Sarlat, les conditions semblables produisent les mêmes effets, les vallées se remplissent de nuages.
Voilà, nous sommes arrivés.

Pour préparer le Réveillon de fin d'année, rien de vaut un bon repas.

Ce déjeuner se composera exclusivement de plats maison.
- Une petite terrine de pâté,
- une cuisse de canard confite à la peau croustillante accompagnée d'une tartelette de poireaux,
- un fondant aux marrons
- et un verre de vin.

Délicieux.

Les cinquante minutes de vol entre Valréas et Mende sont parfaitement justifiées.
Pour le retour j'ai prévu un passage par le viaduc de Millau, on ne change pas une équipe qui gagne, le plateau du Larzac et un village médiéval, la Couvertoirade.
Cette fois les nuages sont absents, le viaduc au premier plan, Millau en arrière plan.
J'étais passé à la Couvertoirade il y a fort longtemps, par la route, en revenant de la région de Perpignan où mon frère tenait boutique.

Je savais le village à l'Est de la route nationale qui aujourd'hui se confond avec l'autoroute. Le village n'est pas indiqué sur la carte aéronautique, pour le retrouver il fallait activer ma mémoire et un peu de rigueur.

Et bien vu d'en haut, en prenant l'A75 comme guide, j'ai retrouvé le village.

Mais cette fois les photos ne sont pas à la hauteur de mes attentes. Heureusement leur site est joliment construit, pour les photos, je ferais mieux la prochaine fois.
La partie finale du voyage se fera en jouant à saute-nuage.
La centrale de Pierrelate est interdite de survol à moins de 3500 pieds, comme je suis encore à 5000 pieds je m'offre un passage verticale centrale qui m'est habituellement interdit.
Et voilà l'année 2015 se termine, mon dernier vol de l'année aussi.

Pourvu que 2016 nous offre à tous de beaux et durables moments, que les horreurs qui ont ponctué le début et la fin de 2015 restent des mauvais cauchemars qui ne se reproduiront pas.

Aujourd'hui encore
et plus que jamais
Je suis et demeure Charlie.

Charlie mais aussi Bataclan.

Et à tout jamais je resterai intolérant avec l'intolérance.

Bonne, heureuse
et paisible année 2016 !


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